Génération Do It Yourself show

Génération Do It Yourself

Summary: Nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons :Matthieu Stefani décortique le succès des personnes qui ont fait le grand saut. Que ce soient des entrepreneurs, des sportifs ou encore des artistes, je vous propose, sous forme d'interviews sans filtre, de rentrer dans leur histoire, dans leur quotidien. Mon objectif est de comprendre leur mode de pensée, leur organisation ou encore leurs outils, et de vous proposer un véritable MBA des échecs et des succès de ces invités.

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 #54 Alexandre Prot - de McKinsey à QONTO (en passant par les cigarettes électroniques) | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:52:59

Si toi aussi tu as tenté d'ouvrir un compte en banque pour ta nouvelle boîte avant 2016, tu n'es pas sans connaitre le problème que QONTO t'aide à résoudre. Aujourd'hui, je parle à un banquier : Alex, lui même fils de banquier, Baudoin (#MMJC et si #TMTC, on se comprend). Alexandre Prot et son énorme bagage de premier de la classe (HEC, Goldmans Sachs, McKinsey, INSEAD) a débarqué chez CosaVostra avec son beau T-shirt promotionnel floqué "Qonto". Pas tout à fait la dégaine du patron de banque façon BNP ou Crédit Agricole. Il m'a expliqué qu'il ne voyait pas bien comment il pourrait tenir une heure derrière son micro. On en a fait presque deux. On a parlé de ce qu'était l'expérience dans l'une des plus prestigieuses boîtes de conseil au monde, de ce qu'on y apprend et de l'importance du réseau. J'ai essayé de comprendre pourquoi il avait fait l'INSEAD après HEC, Goldman et McKinsey, j'ai échoué. On a parlé de cigarettes électroniques connectées, logique, parce qu'avec son associé de toujours Steve Anavi, ils ont créé des cigarettes pour arrêter de fumer. Tout ça entre des expériences dans la world company du conseil et la création d'une banque pour entrepreneurs. Va comprendre. On a parlé du regard des autres, de la difficulté à vendre un produit (Smokio) que les tabacs ne veulent pas et les pharmacies non plus, et de tout ce qu'ils ont appris en revendant leur première boîte. On a évidemment parlé de Qonto, qui facilite la vie des entrepreneurs et qui a levé 32 millions d'euros, notamment auprès du controversé Peter Thiel, le parrain des FinTechs aux Etats-Unis. On a parlé d'accélération, ou de comment passer de 30 à 120 salariés, d'organisation et un peu de sport. Bref, on a parlé de la vie d'un mec qui s'est arraché très jeune, qui a quitté le droit chemin du premier de la classe et qui s'éclate dans une aventure hors norme. Un bel épisode de Génération Do It Yourself, pour un entrepreneur qui pourrait aller très, très loin. Pour suivre Alex Prot,  www.linkedin.com/in/aprot/ twitter.com/alex_prot medium.com/@alex.prot

 #53 Arnaud Montebourg - Le rapport de force, le combat, l'engagement | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:11:34

Je vous propose aujourd'hui un épisode avec un invité différent car il s'agit d'un néo entrepreneur, mais aussi et surtout d'un ancien homme politique de premier rang. Loin de moi l'idée (ou l'envie) d'emmener ce podcast sur le terrain politique, mais ayant eu l'opportunité d'inviter Arnaud Montebourg, je me suis dit qu'il serait intéressant de décortiquer la vie à multi facettes d'un homme qui :est arrivé à Paris seul et s'est senti comme un gueux au milieu de nantis parisiens pendant de longues années A été avocat pénaliste à succès (mais pas que), carrière dans laquelle il nous explique la haute dose d'humilité qu'il faut être capable d'encaisserS'est lancé dans la politique et s'est fait élire député à 34 ans, puis président du conseil régional de Saône-et-Loire et nommé ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique dans les gouvernements Ayrault et VallsVient enfin de se lancer dans sa troisième vie, l'entrepreneuriat, dans laquelle il défend ses combats, notamment pour le MIF (Made In France) et pour la prolifération des abeilles Avec ces trois vies professionnelles engagées, ses échecs et ses succès à toutes les étapes, je crois finalement qu'on ne peut pas être plus dans le thème : Génération Do It Yourself. Arnaud a du croire en lui, s'entourer, et se battre, le combat étant de toutes évidences une de ses grandes qualités. Il nous parle des rapports de forces, des difficultés d'être un homme politique, que ce soit pour l'exposition médiatique ou les réseaux sociaux, mais également pour la haute intensité intellectuelle et la concentration permanente que l'exercice vous impose. J'aurais aimé avoir plus de temps pour parler de sa vie d'entrepreneur, de ses nouveaux défis, mais maintenant qu'on se tutoie (désolé pour le spoiler), nous envisagerons peut-être de faire un nouvel épisode. Bonne écoute 

 #52 Stéphanie Gicquel - Visualiser pour ne jamais abandonner | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:47:48

Elle s’est installée en face de moi, on aurait dit une demi portion. Pas très grande, toute frêle, presque fragile… c’était un leurre! Dès qu’elle a ouvert la bouche pour m’expliquer qu’elle était un peu fatiguée “parce qu’elle avait gagné une course de 24 heures deux jours avant, lors de laquelle elle avait couru la distance de 215 km”, j’ai tout de suite compris. Il s’agissait plutôt d’une double portion. Des bancs de sa prépa HEC jusqu’aux extrémités glacées de la planète en passant par les sentiers des plus gros ultra-trails, les conférences et les cabinets d’avocats d’affaires, il en faut beaucoup pour impressionner mon invitée de ce 52eme épisode. "Si on réussissait tout du premier coup, est ce qu'on saurait pourquoi même on réussit ?" Peu importe la longueur du chemin et les difficultés, Stéphanie Gicquel n’en fait qu’une bouchée (ou qu’un pas). Sa spécialité, la course à pied en ‘ultra distance’ (150 à 200 km). Sa passion, l’exploration. Sa motivation, se rapprocher de la nature. " On me disait que c'était impossible....” Le défi majeur de Stéphanie a surtout été de prouver au monde que RIEN n’est impossible. Pour ce faire, voilà ce qu’elle a fait : Courir un marathon autour du pôle Nord par -30 °CTraverser l’Antarctique via le pôle Sud sur 2.045 kilomètres en 74 jours par -50 °CRentrer dans GUINNESS BOOK DES RECORDSRemporter l’édition 2018 du Grand Raid du Morbihan, caniculaire, dont elle a couru les 177 km en 23 heures et 46 minutes.Devenir championne de France d’athlétisme (24h sur route – 215,3 km - sans dormir - sans aucune pause) En plus de ça Stéphanie trouve même le temps d’écrire deux livres:Expédition Across Antarctica (Vilo Edigroup, Préface Nicolas Vanier, Prix littéraire René Caillié 2016). -> https://goo.gl/TgBmMROn naît tous aventurier (Ramsay Edigroup, mai 2018) -> https://goo.gl/Pt91rQ Et cerise sur le gâteau : Elle fonde une association ayant pour but de sensibiliser le public, et notamment les jeunes, à la beauté des régions polaires et à leur importance pour le climat mondial. " On a tous 24h dans une journée et si on fait tout tout seul, on atteindrait pas les objectifs" Stéphanie nous parle de ses premiers marathons. Elle nous donne aussi une leçon de vie et d’humanité en prônant ses valeurs. L’importance de travail d’équipe, le partage d'expérience mais aussi le fait de développer ses propres expériences et de ne pas se laisser inhiber par les expériences des autres jusqu'à ce que ça nous empêche d'agir ou d'avoir confiance en soi. " On a toujours peur quand on va vers l'inconnu, c’est ce qui permet de mieux se préparer...Quand on est en phase avec ce que l'on est, c'est là qu'on réalise les plus grandes choses "

 #51 Jacob Abbou - si on arrête de pédaler on se casse la gueule | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:18:21

En sortant de cet enregistrement, j'était un peu sonné, tellement Jacob m'avait fait prendre conscience de plein de choses. Tout est possible, il faut prendre la vie avec encore plus d'ambition, regarder les opportunités d'un point de vue qui n'est pas celui qu'on vous présente, aller chercher l'argent chez le client plutôt que les investisseurs... Un camion 33 tonnes que tu croises à 250km/h alors que tu cruise tranquillement sur ta trottinette... “Je ne me suis pas levé le matin en me disant « je vais être entrepreneur ». J’ai été entrepreneur parce que je n’avais pas le choix.” Avant de devenir l’entrepreneur en série qu’il est aujourd'hui,  Jacob Abbou a parcouru un chemin des plus rocambolesques. De l'échec à la prétention en passant par la méfiance, il a souvent dû se battre (y compris contre lui même) pour défendre ses idées. Il a bossé en tant que barman ou encore plagiste, pour aujourd’hui arriver à “Vendre une perle qu’il n'a pas à quelqu'un qui ne veut pas l'acheter!” J'ai eu un grand plaisir à échanger avec ce grand entrepreneur "pur sang", fondateur du Journal de l’Automobile, Dekra, Billboard, du Garde Meubles Nortier, du leader français du déménagement, professeur à HEC Paris, CEO et bien plus encore. Jacob Abbou est un businessman tellement aguerri qu'il m'aurait fallu trois double épisodes pour commencer à m'approcher de loin de l'ensemble de cette aventure de folie, qu'il vit depuis qu'il est arrivé en France à 14 ans, émancipé. De l'audace, de la sagesse et de l'humanité, c'est ce que vous entendrez dans cet épisode de Génération Do It Yourself atypique. “50% d’une idée c’est pas l’argent c’est la personne aux commandes… Si t’as beaucoup d’argent mais que ton idée ne se vend pas, ça ne sert à rien” Jacob me parle du pouvoir de la pub, de la presse et de l’importance d’avoir de la créativité plus que des sous plein les poche. On parle aussi de financement, de levées de fonds et d’investissement. Surtout de l’importance de savoir investir dans les bonnes personnes. “Je préfère une affaire moyenne avec des bons plutôt qu’une bonne affaire avec des cons “   Bref, cet homme, c’est de la bombe. Je vous invite vous laisser inspirer par son parcours passionnant en écoutant notre échange.  

 #50 Maxime WAGNER - Captain Contrat - Il faut être entrepreneur de sa vie | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:44:32

Les dessous d'une des Legal Tech les plus hot de France

 #49 Joël Dicker - La vérité derrière l’affaire Harry Quebert - vendre 5 millions de livres avant 30 ans | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:19:12

C’est le second écrivain que je reçois derrière mes micros colorés de Génération Do It Yourself, après Bernard Werber. Joël Dicker est l’un des auteurs francophones les plus lus, depuis l’avalanche de “La vérité sur l'affaire Harry Quebert” qu’il a vendu à plus de 5 millions d’exemplaires dans 40 langues. L’adaptation en série de Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle d’Harry Quebert va prochainement sortir sur TF1. -> retrouvez tous les livres de Joël Dicker en cliquant ici : https://goo.gl/MYd2mu -> si cet épisode vous plaît : n'hésitez pas à noter le podcast 5/5 sur iTunes -> n'oubliez pas de vous abonner pour être notifiés des prochains épisodes -> ajoutez moi sur Linkedin et suivez #GDIY sur Instagram! Déjà tout petit, à l’âge de 10 ans, Joël fonde La Gazette des animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par la Tribune de Genève. “Quand je disais que je voulais être écrivain, on me répondait que ce n’était pas un vrai métier” Avant de se consacrer entièrement à l’écriture, Joël tente plusieurs carrières. Il fait du théâtre, fonde plusieurs groupes de musique et se lance dans des études de droit (parce qu'il a la phobie des maths). “Ce que je faisais était bien mais je n'avais pas le feu sacré. Être correct, ce n’est pas assez ambitieux.” Pendant ses 5 années de droit, il va écrire 5 romans, tous rejetés par plusieurs éditeurs. Il se trouve alors un poste d’attaché parlementaire au parlement Suisse pour se donner encore le temps d’écrire son sixième livre. “C’est le premier roman que j’ai écrit avec un réel plaisir. J’ai compris alors la différence entre le succès commercial et le succès personnel.” La vérité sur l'affaire Harry Quebert sort en catimini en septembre 2012 et c’est un succès immédiat :Prix de la Vocation de la Fondation Bleustein-Blanchet,Grand Prix du roman de l’Académie françaiseGoncourt des LycéensTraduit en 40 langues et vendu à 5 millions d’exemplaires à travers le mondeAdapté en série télévisée. Réalisée par Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle de Harry Quebert. Joël nous parle également de sa connivence avec son éditeur Bernard de fallois, qui croit en lui dès le départ en éditant son livre Les derniers jours de nos pères (mon favori !) et qui le persuade de publier le second alors qu’il envisageait une carrière de nettoyeur de chiottes dans une banque privée (oui oui, il le dit). On parle du processus de rédaction, de publication, de multitasking, de sources d’inspiration et de l’importance de suivre son instinct ! “L’inspiration c’est comme un muscle, plus tu t'entraînes, plus tu le nourris, plus il grandit.” Suivez Joël Dicker : Facebook / Twitter / Instagram Suivez moi aussi tant qu’à faire sur Instagram et sur Linkedin ! Retrouvez tous les livres de Joël Dicker : https://goo.gl/MYd2mu Les derniers jours de nos pères : https://goo.gl/G49F4R La vérité sur l'affaire Harry Quebert : https://goo.gl/A2qGRY

 #48 Mehdi Khemiri - lancer un fournisseur d'accès et prendre 50% du marché | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:41:21

Mehdi Khemiri est le fondateur et ex PDG de TOPNET, le tout premier fournisseur d’internet en Tunisie. C’est le co-fondateur de Petit Bambou, Benjamin Blasco, qui m’en a parlé pour la première fois : le “Xavier Niel Tunisien”. Comment ne pas avoir envie de le rencontrer! Enfant de la classe moyenne Tunisoise, rien ne prédestinait Mehdi à suivre le brillant parcours qu’il me raconte dans les moindres détails. Parmi les plus forcenés de toute une génération, Mehdi est un battant. Il a réussi, à force de travail et d’acharnement, à gravir les échelons un à un pour atteindre ses objectifs des plus ambitieux :qualification parmi les 50 élèves les plus brillants de son âge pour se faire financer sa scolarité en France.Lycée Hoche à Versailles (Math SUP Math SPE)admission à l'Ecole Polytechniquegain d’un un appel d’offres pour lancer un FAIse hisser à 50% du marché Tunisien de l’accès Internetrevendre sa boîte à Tunisie Telecom Rien que ça. Dans cet épisode de Génération Do It Yourself, Mehdi Khemiri me raconte son parcours, sa scolarité, ses débuts dans la Silicon Valley et tout ce qui le motive pour être le brillant entrepreneur qu’il est devenu. -> si cet épisode vous plaît : n'hésitez pas à noter le podcast 5/5 sur iTunes -> n'oubliez pas de vous abonner pour être notifiés des prochains épisodes -> ajoutez moi sur Linkedin et suivez #GDIY sur Instagram! “Je rêvais de faire les grandes écoles françaises, et mes parents n’avaient pas les moyens de m'offrir ce rêve” Encore enfant, ses profs découvrent que Mehdi a un don pour les maths. Ils font des paris sur lui et lui font passer des concours pour les grands qu’il réussit sans problème. C’est comme ça qu’il se retrouve très vite dans l'établissement le plus élitiste du pays, le “lycée pilote” où il passe son bac avec pour seul but, se hisser parmi les 50 premiers bacheliers pour obtenir la bourse allouée par l’état. Il a 18 ans, c’est la première fois qu’il quitte la Tunisie et il arrive au Lycée Hoche à Versailles pour y intégrer l'une des meilleures math sup de France. “J’ai pris le RER et j’ai demandé le chemin vers le lycée Hoche, je me retrouve devant le château de Versailles à essayer d’entrer avec mes valises.” Il bosse comme un malade avec un rythme de 14h de travail par jour pour défendre son rang et se faire accepter à “l’X” : la prestigieuse école Polytechnique. Quand il en sort en 1998, on est en plein boom internet. C'est l'époque du lancement de Google, l'explosion de Yahoo et la Silicon Valley est en pleine effervescence. C’est là choisit de déposer ses valises pour effectuer son stage de fin d'études en temps que développeur soft chez Easy Login ( rachetée plus tard par 721 Solution). Mehdi nous explique comment il a vécu l’explosion de “la Bulle Internet”, des entreprises qui se crashent à la pelle et de la violence d’un licenciement dans la Valley. “Je devais faire un choix, je ne pouvais pas rester à cause de la crise et je ne voulais pas retourner en France pour être embauché dans une grosse boîte.” Loin de la crise, le marché Tunisien est alors en pleine ascension avec une économie naissante et un terrain presque vierge, propice au développement. Il se documente et tombe sur un appel d’offre pour lancer un opérateur Internet. Mehdi a alors à peine 25 ans, il n’a jamais été employé, il présente son CV et quelques propositions techniques. Il remporte l’appel d’offres alors qu’il l’avait presque oublié, et décide de s’embarquer dans l’aventure en finançant le projet avec ses maigres économies et celles de sa famille. “ Je gardais la possibilité d'échouer et de retourner en France. Je n’avais pas d’engagements, rien à perdre, ma seule crainte c'était de finir seul dans une TPE “ Mehdi me raconte tout, depuis la préparation du lancement de Topnet jusqu’à sa revente 10 ans plus tard en passant par ses premiers chiffres, ses records, ses galères et comment il s’en sort. Alors qu'il est fraîchement diplômé, c'est avec les moyens du bord qu'il se lance dans l'aventure : 1- Acheter tous les best sellers des métiers de l’entreprise à la Fnac pour passer des mois à apprendre des expériences des autres. 2 - Ne recruter que des juniors par faute de moyens. 3- Garder obstinément en tête les fondamentaux de son prof de création d’entreprise sur les trois raisons principales des échecs d’entreprise :les désaccord entre associésune croissance trop rapide qui crée des problèmes d’organisation, de finances et de RHl'attention particulière à garder sur la trésorerie En septembre 2001, il lance TOP NET, qui deviendra très vite le FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) numéro 1 en Tunisie. Il se concentre sur son taux de croissance, en appliquant sa passion des maths pour faire littéralement exploser son business, et le hisser à plus de 50% de parts de marché. “Il y a beaucoup de maths derrière un service client. De la planification, de l’analyse de données, des améliorations de process, de la gestion de ressources.” La suite dans l'épisode 48 de #GDIY :)

 #47 Jérôme Dumont - La 25eme heure - la liberté comme philosophie et la productivité comme mode de vie | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:19:46

Mon invité de cet épisode est un alien, un génie de la productivité et un féru de “life hacks”. Ce genre de personnage qui pourrait mettre les même vêtements (lavés) tous les jours ou des chaussures sans lacet, pour gagner 1 jour de sa vis à ne pas faire ses lacets. Il s’agit de Jérôme Dumont, le co-auteur d’un livre qui a été lu par des dizaines de milliers de lecteurs à l'affût du moindre gain de temps, dont moi-même : La 25e heure (à partir de la 20eme minute environs) Avant de me parler de ce succès éditorial, Jérôme me raconte sa formation, son parcours et tout le chemin qui l’a amené à devenir cet ambassadeur de la liberté qu’il est aujourd’hui. Chapitre I : ONE MORE THING Studio En 2007, dès l’obtention de son diplôme, Jérôme sait déjà qu’il ne veut pas d’un parcours standard : il prend son sac à dos et part faire le tour du monde. Une fois rentré, il bosse en tant que chef de projet dans des agences web et boîtes de communication  dont Novactive où il rencontre son futur associé Iman Zarrabian. “J’ai eu la chance de me faire licencier pour des raisons économiques et c'était le coup de pied qui me fallait.” Ensemble, ils rêvent de projets et d’aventures. Ils décident de quitter leurs jobs respectifs pour fonder un studio de conception d’apps mobiles avec une approche différente, l’approche Lean. Ils démarrent “from scratch” depuis leur canapé, le marché des applications étant en plein essor, ils se construisent un bon portefeuil client, gagnent en expertise et agrandissent leur équipe très rapidement. Aujourd'hui, le One More Thing Studio compte 12 collaborateurs et a sorti plus de 200 apps. Jérôme nous parle de son modèle économique, de ses objectifs et surtout de sa philosophie assez particulière d’entreprise libérée. Pas de boss, pas de hiérarchie, pas d’horaires, pas de congés à valider. Bref, de quoi faire rêver ! On parle aussi  process créatif, brainstorming, UX design et surtout des fameux rendez-vous organisés une fois par mois chez ONE MORE THING Studio, autour de pizza et bières, pour tester des applications. Elles sont ouvertes à tout le monde, vous pouvez y participer ! Chapitre II : La 25ème heure - Les secrets de la productivité “On voulait se faire une source de revenu passif en plus… mais surtout rendre aux gens le temps qu’ils perdent sur des trucs débiles” Vous serez surpris d’apprendre que l’idée d’écrire ce livre est non seulement venue dans un bar, mais aussi que son exécution (ou du moins une bonne partie) s’est faite en un weekend en Normandie. Tout à fait. Jérôme me raconte comment, avec ses co-auteurs Guillaume Declair et Bao Dinh, ils se sont enfermés pendant tout un weekend en s’occupant chacun d’un des 3 chapitres du livreProductivité : OrganiserConcentration : Rester focusAccélération : Faire plus vite “Tes mails sont un peu comme tes chaussettes sales, t’attends d’en avoir plein et tu fais une machine. Pour les mails c’est pareil, t’attends un peu et tu prends une heure pour dépiler.” Il nous parle d’anecdotes issues de ses plus de 300 interviews et entretiens avec des entrepreneurs, ainsi que ses petits conseils propres à lui, qu’il utilise pour organiser son quotidien. “Si tu le fais plus d’une fois, tu dois l’automatiser ! ” Aujourd’hui, La 25ème heure s’est vendu à plus de 20 000 exemplaires et existe même en version américaine, s’appuyant sur les retours d’expériences de startups telles que Slack ou Uber. Je vous conseille vivement de lire ce livre : https://amzn.to/2xGzYZC Vous pouvez aussi télécharger le premier chapitre gratuitement sur le site : https://25hbook.com/fr/ Et si vous achetez en lot (plus de 5 exemplaires) contactez Jérôme  de ma part il vous fera un prix :) Chapitre III : Le festival OPAL Inspiré de la philosophie du Burning Man, le monstre des festivals, le festival Opal est un événement 100 % participatif où chaque festivalier est lui-même un organisateur. “Si tu viens, c’est autant ton festival que le mien, à toi de choisir de quoi tu vas t’occuper” Ça paraît farfelu, peut-être idéaliste, mais ça marche. La preuve en est, le festival Opal est un vrai succès qui attire de plus en plus de monde en Normandie (exactement au même endroit où le livre a été écrit). La  3ème édition aura lieu l’année prochaine pendant la première semaine d’août. Vous pouvez y participer pour 40€ et profiter de bière à volonté, mais il faudra mettre la main à la pâte ! → Plus de détails par ici : http://opal-festival.com/ Merci  à Margot Janssens de m’avoir mis le bouquin entre les mains

 #46 Tigrane Seydoux -BIG MAMMA - comment importer l'Italie à Paris | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:35:01

Dans la famille Seydoux, Après Henri, je demande Tigrane! Même s'ils sont cousins éloignés dans cette grande famille d’entrepreneurs, ils ne se sont jamais rencontrés (!). Sous ses faux airs d’ado, Tigrane a réussi à implanter un bout de l’Italie et de sa Dolce Vita à Paris, et bientôt ailleurs en France (attention - SCOOP dans cet épisode, Tigrane nous dévoile la ville d’ouverture du premier restaurant en région!) A 33 ans, Tigrane Seydoux est le co-fondateur du groupe Big Mamma et de ses 7 restaurants italiens ouverts à Paris et bientôt à Lille (OOPS). Deux événements tragiques ont influencés le parcours de Tigrane. Dans la première partie de cet épisode, il me raconte ses débuts, l’environnement dans lequel il grandit, son parcours scolaire et surtout ces coups durs qui ont fait de lui l’être rempli d’humanité et le patron extrêmement empathique qu’il est aujourd’hui. “Ma maman est partie à un mois du concours de prépa, mais j’ai eu un tel encadrement et un tel soutien que j’ai finalement réussi.” Après avoir été scolarisé dans l’un des plus prestigieux établissements scolaires de France, le lycée Henri 4, Tigrane fait 2 ans de prépas à Ginette (Versailles) pour s’engager ensuite à HEC. Il part ensuite faire ses stages à Hong Kong chez L'oréal puis à Londres dans la finance où il se rend compte que ce n’est pas ce qu’il veut faire de sa vie. “Il faut apprendre à se connaître, évaluer ce en quoi on est bons et le faire quitte à 100 fois moins bien gagner sa vie. On peut tout sacrifier, sauf son bonheur et son épanouissement.” A 22 ans et pendant sa dernière année d’études, Tigrane fait face à un 2eme coup dur, le suicide de son frère à cause d’un travail qui le rendait malheureux. C’est pour cette raison qu’il décide mener ses choix et sa vie en fonction de ces deux axes :Faire seulement ce qu’il aime et ne jamais s’enfermer au travail au point de passer à côté de sa vie.Être un chef d’entreprise qui s’assure que tous ses employés sont eux même épanouis dans leurs vie professionnelle. “Big Mamma compte aujourd’hui 650 salariés. Ma responsabilité c’est leur offrir tout ce que mon frère n’a pas eu.” Pour se remettre de ce choc, Tigrane décide d’entreprendre un tour du monde avec son meilleur ami. Il parcourt 18 pays pendant 9 mois et revient avec la ferme intention de trouver un job dans l'hôtellerie de luxe. Ses 4 mois de recherches tombent en pleine période de crise, il ne trouve pas ce qu’il cherche. Coup de chance, il a l’opportunité de rencontrer Guillaume Fonquernie qui était alors le directeur des affaires et directeur financier de Stéphane Courbit et qui lui propose un poste à Londres. “je suis pas du tout un geek et j’avais jamais joué de ma vie à un jeu sur portable et encore moins en ligne, ça ne me parle pas du tout mais je ne sais trop pour quelle raison j’accepte.” Au bout de 3 mois, il recontacte Guillaume pour lui demander de le faire revenir. Ce dernier lui propose de devenir son bras droit dans LOV Groupe. Il y passe 3 ans à travailler dans des secteurs tels que la production tv, les jeux en ligne ou encore l'hôtellerie et la restauration. Il voit des sociétés se former et se dissoudre, des fails, des acquisitions, des opérations en tout genre. Il s’éclate. “Quand tu côtoies à longueur de journée un entrepreneur qui innove et lance constamment de nouveaux trucs, ça commence à te piquer et ça fini par te rattraper.” C’est là qu’il rencontre Victor Lugger, une vieille connaissance d’HEC qu’il croise chez Stéphane Courbit, avec le même parcours que le sien et surtout beaucoup de points en commun. Ayant décidé de s’associer autour d’un projet, les deux se mettent d’accord, en sortant du resto un beau soir et après quelques bières ils vont quitter leurs jobs respectifs, le lendemain au même moment, à la même heure. “ à un moment il faut se jeter dans le bain, et si tu le fais en te laissant un moyen de revenir en arrière, soit sûr que tu reviendras en arrière.” C’est le début de l’aventure Big Mamma, et à ce moment là, ça ne se passe pas du tout en Italie, mais en Bretagne dans une petite crêperie modeste où ils font la plonge pendant un mois et se forment au métier de crêpier. “ on s’est d’abord formés au métier de crêpiers à Brest” Une fois rentrés avec leurs diplômes de maîtres crêpiers en poche, ils commencent à rencontrer des investisseurs et des fournisseurs pour finir par se rendre compte au bout de quelques mois que ce qui les faisait rêver se trouvait plutôt de l’autre côté de la France, au sud-est, en Italie.  Quelques voyages à la recherche des meilleurs produits, quelques rencontres avec les restaurateurs et les producteurs locaux, bref, 2 ans et demi et beaucoup d’implication plus tard, le premier restaurant du groupe, nommé East Mamma ouvre ses portes à Bastille. “on a ouvert les portes de Big Mamma et le 2eme jour on avait une file d’attente de 200 personnes devant la porte” Big Mamma Group a aujourd’hui 5 ans, compte 650 employés “tous épanouis” et s’est même vu attribué le label Bicorp. Chacun de ses 7 restaurants raconte une histoire et a été ouvert à la suite d’un coup de coeur. Chaque table se remplit 4 à 5 fois soit plus de 5000 clients pars jours. “J’ouvre chaque nouveau resto comme si c'était le premier. Le jour où je ne serai plus capable de le faire, j’arrête tout et je retourne à Monaco” Tigrane nous raconte la passion qui alimente toute cette machine, son modèle, son organisation ses décisions stratégiques et ses futurs ambitions. Au delà de l’entrepreneur, je découvre au cours de cet échange, un jeune homme sincère, touchant et plein d’ambition, un vrai passionné qui te donne envie de te lancer dans l’aventure rien qu’en racontant la sienne. Une rencontre merveilleuse.

 #45 Geoffroy Bragadir - Ring Capital : rebondir en tant qu’investisseur après un gros succès d’entrepreneur. | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:27:11

Dans cet épisode un peu plus technique que d’habitude, j’ai eu le plaisir de discuter avec Geoffroy Bragadir le co-fondateur du Fonds d’Investissement le plus hot de 2018, qui me raconte son parcours depuis qu’il a quitté son école de commerce jusqu’à devenir le brillant investisseur qu’il est aujourd’hui. “Je suis passé du côté obscur de la force, la finance !” Geoffroy commence sa carrière en tant que consultant chez Mercer Management, un cabinet de stratégie anglo-saxon. C’est là qu’il s'initie au marché, aux chiffres et à la rigueur en côtoyant des clients d’un certain niveau. En 1998, c’est la libération du marché des Télécoms et sa tombe bien pour Geoffroy qui lance sa toute première boîte de comparaison de services pour les PME. “ J’ai accumulé beaucoups d’erreurs dans ma première boîte et ça n’a pas marché, mais ça m’a permis d’apprendre” En 2000, il démissionne de son job pour monter sa 2eme boîte qui s’appelle alors Panoranet avec un fonds d’amorçage de 4.5 millions (0.7 m€) de francs puis fait sa première levée de fonds de 10 millions de francs peu de temps après (1.5m€). Panoranet s'agrandit en choisissant d’investir dans la techno plutôt que dans la pub en se branchant en “marque blanche” sur les sites qui dépensent de l’argent en pub. La boîte devient rentable en 3 ans grâce aux précieux conseils de  Guillaume Pano, consultant chez FCBnet brand. Geoffroy explique son approche du LBO et comment ça lui a permis de se faire racheter sa boîte après que son premier investisseur ait décidé de partir au bout de 5 ans: Trouver une banque d’affaireTrouver un acheteur potentielFaire croire qu’ils font un LBO pour accélérer la venteDécider de se racheter soit-même → Ca ne se déroule pas comme sur le papier En février 2008 le groupe de fait racheter entièrement par Covea, le groupe d’assurance mutualiste. Panoranet devient alors Empruntis.com qui existe toujours et n’a encore jamais perdu d’argent. “Je décris souvent mes aventures d’entrepreneur comme des successions de coups de chance.” Cette aventure lui a permis d’apprendre les bases du métier et notamment : Etre conscient de la réalité souvent cachée de l'entrepreneuriat : fatigue, solitude, etc. Faire attention à sa santé et à l’équilibre de sa vie en s’appuyant sur le soutien de ses proches. Bien préparer un pacte précis et clair “un peu comme un contrat de mariage” avant de s’associer pour pouvoir rebondir facilement en cas de désalignement d'intérêts. Savoir réinvestir les parts d’un fondateur en cas de départ pour arriver à en faire un avantage pour la boîte. Il nous parle également de ses convictions dont le rôle de la chance dans chaque aventure entrepreneuriale ainsi que du “Gène de l’entrepreneur”. “Je suis un fervent croyant du fait qu’il y a un gène de l’entrepreneur.  !je ne sais pas comment il se transmet ou il s’attrape mais il y’a des gens qui sont fait pour ça et des gens qui ne le sont pas”. A la suite de cette expérience en tant qu’entrepreneur, Geoffroy se tourne vers l’investissement. Il se rapproche du fonds de capital risque Aurinvest et propose d’investir et de participer en tant que souscripteur d’un fond pour monter Aurinvest Capital 3. Il y développe son apprentissage d’investisseur. “Quand on fait de l’investissement en amorçage (“early stage”) relativement tôt, il faut soit avoir une approche plutôt statistique soit être capable de suivre les sociétés dans lesquelles on investit pendant longtemps.” Geoffroy nous parle aussi des investissements qui l’ont le plus marqué parmis ses 10 premiers et de ce qu’il en retient : Les projets des copains - Mettre des tickets de 10 à 20 mille euro → pas digne d’un investisseur et pas bon pour l’entrepreneur.Attendre d’avoir le déclic pour bien investir une grosse somme dans un projet qui dans lequel on croit.S’autoriser à faire des pertes pendant 2 ou 3 ans. “Tous les managers doivent savoir déléguer et réussir à devenir inutiles” Au bout de cet apprentissage, Geoffroy décide de lancer sa 3eme et dernière boîte avec son partenaire de toujours Nicolas Cellier. Tous deux créent le fonds Ring Capital qui se positionne sur un segment postérieur aux fonds Early stage des VC. Il nous parle des avantages et des risques de ce positionnement relativement dé-risqué. Comment faire pour éviter d’investir dans une vieille techno ? Qu’est-ce que la Dry powder ? Qu’est ce qu’un fonds de cash out ? Qu’est ce que la chasse à la licorne ? Dans cet épisode, Geoffroy nous livre toutes les réponses à ces questions plutôt techniques ainsi que ses précieux conseils pour tous ceux qui désirent en apprendre davantage sur cet univers passionnant. Je vous invite vivement à suivre Geoffroy Bragadir sur son : Twitter Linkedin Ou bien sur : https://www.ringcp.com/home Suivez moi aussi, tant qu'à faire ! www.instagram.com/gdiypodcast/ www.linkedin.com/in/stefani/ www.twitter.com/mattintouch  

 #44 Turi Munthe - du fin fond de l’Irak jusqu'aux fonds d'investissements. | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:39:59

Dans cet épisode, Turi ne fait pas que me raconter son parcours, il me raconte ce qui alimente sa curiosité envers la culture et l’histoire. Il me raconte ses anecdotes et ses plus grosses frayeurs. Il partage aussi ses retours d’expériences et ses conseils en or qui sont valables pour tous ceux qui se lancent dans n’importe quel business. “ Je me suis beaucoup gouré avec de petites sommes, heureusement, et maintenant je commence à comprendre comment me gourer un peu moins.” Turi naît en Italie dans une famille d’artistes avec une mère italienne restauratrice de tableau et un père anglo-suédois romancier. Il grandit en Angleterre, part à 18 ans pour vivre une année entre le Népal et l’Espagne et revient finir ses études à Oxford. “Si j’avais vraiment suivi mon cœur à 17 ans j’aurais fait de la littérature...mais je détestais mon prof de littérature anglaise” Ne sachant pas compter assez bien pour faire des maths ou des sciences, et sachant que les langues font partie de ses compétences, il en cherche la plus difficile et décide de l’étudier - l’arabe classique. “Le début de ma carrière s’est bâti sur le fait que j'avais cet avantage absurde que de parler l’arabe” → En 1999 il finit ses études et travaille en tant qu’éditeur pour des journaux anglais. → En 2001 il écrit un bouquin sur Saddam Hussein sans jamais être allé en Irak. → En 2003 c’est le début de la guerre en Irak. Tranquillement et laissant derrière lui sa femme et son nouveau-né, il décide d’y aller en tant que correspondant de guerre EN FREELANCE (#WTF). Il fait le tour du pays en 6 semaines, en transports publics, sans assurance... → En 2004 Il a 26 ans. Il monte The Beirut Review of Books dans le sillage du “journal anglais le plus pompeux et intello ‘The London Review of Books” qui lui-même est le concurrent du ‘’New York review of books”. Son objectif : faire émerger un point de vue local sur le plan international : à travers les livres, art et culture : “Je suis très mauvais journaliste, ce qui m'intéresse c’est l’analyse” → En 2005 Il se trouve une bourse et part apprendre l'Hébreu à Jérusalem. Il devient Chef de la section Moyen Orient du plus vieux Think Tank du monde où il  travaille avec des politiciens. “J’ai passé beaucoup trop de temps avec des ambassadeurs et des gens en costumes 3 pièces et j’ai compris qu’au niveau intellectuel c'était limitant...je ne me sentais pas confortable avec leurs discours formés par d’autres” → En 2006  (#WTF2) Il part s’aventurer en Afghanistan pour chercher des mines de fer et de cuivre avec un géologue et une vieille carte. Ce n'était pas gagné. Il se dirige vers la NYU où il reçoit une bourse pour faire un doctorat sur l'anthropologie de la religion et sa place dans la politique aux USA.   “Ayant été un journaliste, politologue, éditeur et académique raté, je me suis demandé si au niveau de l’impact, le meilleur moyen ne serait-il pas de faire du business” →  En 2007 il essaye de monter un business de plantation de biodiesel au Ghana : ça ne marche pas. “J’ai vu des valises de dollars changer de mains, ça m’a complètement ouvert les yeux : le journalisme avait un désavantage immense car c’est seulement en tant que businessman que tu rentres vraiment dans les entrailles de comment fonctionne un pays” → En 2008 il crée DEMOTIX avec son ami macroéconomiste : Jonathan Tepper. (C’était mon concurrent direct, à l'époque où je dirigeais Citozenside). Une marketplace de vente de photos et vidéo amateur où chacun peut être témoin de ce qui se passe quelque part dans le monde. Il lèvera 600k £ et finira par vendre la boîte à Corbis. “Je crée ce que je pensais être une plateforme de liberté d’expression. Après 2 ou 3 ans on s’est rendu compte qu’il serait impossible de lever assez d’argent pour faire un réseaux de vendeur assez bien garni pour faire compétition aux plus gros. ” → Depuis 2011. Il devient le 4eme partner avec Marcus brauchli, Sasa Vucinic et Stuart Karle dans North Base Media un fonds qui investi dans : -> Les techs de médias : paywall, chatbot etc. -> Les médias dans les marchés émergents “Ce qui définit nos marchés c’est : Une grosse population jeune, Une grosse pénétration croissante du smartphone/internetUne économie qui va dans la bonne direction.” → Aujourd'hui, Turi nous parle de son tout dernier projet encore sous version bêta : Parli.co. Une sorte d’Atlas d’idées ou de Wikipedia des opinions mais en version payante. Un projet qui est une belle concrétisation de son background à la fois intellectuel et politique sous une forme business. “Je me suis dit qu’il y avait un problème dans la manière dont les idées étaient représentées. Alors j’ai essayé de créer une sorte d’accélérateur pour les idées.” Turi me partage aussi ses petits rituels : Faire une liste chaque dimanche soir avant de se coucher pour se fixer des objectifs à court terme.Faire des pompes avec son fils et un peu de tennis.Boire beaucoup de vin. Ses Lectures :Les romans pour s’aérer l’esprit.Le concept : Post Truth The death of truth - Michiko Kakutani On bullshit - frank shiell Ses outils :TrelloSlackWecroak : Une App qui vous rappelle 5 fois par jour que vous allez mourir un jour. Où le retrouver ?LinkedinTwitter ---   --- ---   Suivez moi aussi, tant qu'à faire ! www.instagram.com/gdiypodcast/ www.linkedin.com/in/stefani/ www.twitter.com/mattintouch  

 #43 Henri Seydoux - Parrot - du Palace au sommet du marché de la tech sans jamais avoir fait d’études. | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:10:55

“J'étais un bon geek mais un mauvais père, j’ai foutu toute mon énergie à bosser..." J’ai eu la chance de rencontrer le président et fondateur de Parrot, ce fleuron de la tech française que vous connaissez pour ses drones, casques sans fils et autres appareils bluetooth pour les voitures. Henri Seydoux (oui, le papa de Léa), me raconte avec de l’humour et parfois beaucoup d’émotion, ses débuts en tant que journaliste, les rencontres qui ont changé le cours de sa carrière ainsi que ses regrets et ses projets futurs. “ Je voulais être journaliste, une sorte de rêve d’enfance...mais malheureusement j'étais assez dyslexique et un peu autiste dans le fond.” À 57 ans, le moins que l'on puisse dire d’Henri Seydoux, au delà du fait qu’il soit un brillant autodidacte, c’est que c’est un pur génie de la tech. Au début des années 80, LA boite de nuit de Paris s’appelle “le Palace”. Henri y passe ses soirées et côtoie les pionniers de l’avant-garde tels que Karl Lagerfeld ou encore Mick Jagger. C’est aussi là-bas qu’il rencontre Jean-François Bizot, qui lui propose de l’embaucher en tant que journaliste à “Actuel”. Il ne lui faudra pas plus de six mois comme journaliste pour se rendre compte qu’il s’était trompé de voie : “J’ai vécu mon rêve pendant 6 mois et j’ai bien compris qu’il fallait que je fasse autre chose...j’étais malheureux parce que je n’étais pas doué” Une rencontre lui changera la vie. Celle avec Roland Moreno, qui était en train d’inventer la carte à puce et qui lui parle d’Apple. “Je m'achète un Apple 2, en 6 semaines je connaissais les bases de la programmation.” En enchaînant les petits boulots pour des boîtes de service, il rencontre François Mizzi, prof à l’école des Mines, qui monte sa startup. On est alors en 1983, l’idée est de fabriquer des ordinateurs de poche pour les démocratiser dans l’éducation. Henri se retrouve embarqué dans ce projet qui profite d’un fonds de 6 millions de dollars accordés par ELF. “Ils sortaient tous de grandes écoles, mais le seul qui codait vite et bien c’était moi : je suis devenu le “lead dev”. ” La boîte épuise ses fonds assez rapidement et ne peut plus continuer ses activités. C’est alors qu’avec Jamal Berber, qui était son directeur technique, ils décident de s’associer et lancent leur propre projet BBS : une boîte orientée objets, fenêtres, icônes pour ordinateurs portables. Une sorte d’android dans les années 80, qu’ils emmènent à la Silicon Valley pour le proposer à Apple, qui leur fait une proposition de contrat. Mais les deux associés ne s’entendent pas, Henri lâche ses parts, Jamal continue tout seul. “C’est difficile de mettre son intelligence au service de quelqu’un...c’est plus facile de développer son imaginaire et que les gens puissent le reconnaître et l'apprécier tel qu’il est.” Henri enchaîne ensuite avec sa deuxième entreprise, “SoftSeydoux”, qu’il lance à son propre compte puis il s’associe avec son ami architecte et dessinateur de bandes dessinées pour créer “BSCA”. Une boîte de “computers graphiques” qui fait de la 3D pour la pub et pour la télévision. De 1985 jusqu’à 1990 il y apprend tout, de la gestion à l’organisation en passant par le recrutement ou la commercialisation. Un drame familial vient le mettre KO. Il vit assez mal le suicide de sa mère et cède ses parts à son associé Pierre Buffin qui deviendra ensuite le leader des effets spéciaux dans le monde avec son entreprise Buf. “Si on veut monter une startup il faut bien se dire qu’on va s’y coller pendant 5 à 10 ans, sinon ce n’est pas la peine” Une fois remis de son coup de blues, il s’associe à un ami dessinateur freelance pour monter une boîte dans la mode. Il y travaille un peu moins de 2 ans en tant que business developper. -> Cet ami, c’est un certain Christian Louboutin (!) qui connaît au bout de 5 ans une montée en puissance et qui fait aujourd’hui partie des marques références en matière de chaussures de luxe à travers le monde. “J’ai toujours aimé inventer des bidules grâce au soft” Ne pouvant rester loin de son terrain de prédilection, Henri revient à la tech en créant Parrot en 1994. Il s'intéresse à la reconnaissance vocale et demande de l’aide auprès de ses vieux contacts pour développer, dans sa cuisine, un prototype logiciel. Il envoie ce dernier au fonds d'investissement Sofinnova par la poste. 15 jours après ils lui répondent, prêts à investir 5 millions de francs. Avec son associé Jean-Pierre Talvar, ancien directeur d’Alcatel, Henri lance toutes sortes de produits tels que les agenda pour aveugles, les téléphones mains libres pour voitures, les drones, les jeux vidéos. “Tout est question de finition et de sens du détail.” La crise de 2001 vient leur donner un coup de pouce. Ils lancent en B to B leurs systèmes bluetooth quand tout le monde a fermé ses centres de R&D et se retrouvent leaders sur le marché. En 4 ans à peine, l’entreprise Parrot monte de 10 à 200 millions de CA. “Tu peux faire des ventes de centaines de milliers de dollars, ça veut pas dire que ça va durer...si tu fais pas de nouveaux produits tu risques de disparaître.” Aujourd'hui encore, et après avoir réussi à s’imposer en tant que leader des produits électroniques pour smartphones, Parrot se bat pour garder sa place et pour sa survie, en ne cessant d’innover et de repenser la technologie. C’est d’ailleurs pour ça que Henri vient tout juste de lancer son dernier produit : Anafi, un drone revisité d’une façon plus ciblée. Encore plus petit et plus fonctionnel, en abandonnant tous les autres produits lancés depuis 10 ans Henri Seydoux s’est engagé dans une course contre la montre : “J’ai une idée précise sur la direction que je veux donner à ma boîte et je me donne 2 ans pour y arriver.” -------------- Vous pouvez suivre Henri sur sont LinkedIn (pas très actif!). Ou bien sur le site Parrot “Il faut suivre ses propres opinions, développer son imaginaire, aller de l’avant. La seule façon de le faire c’est de le faire bien.”

 #42 Cristina Cordula - Du Brésil aux plateaux télés de M6 | File Type: audio/mpeg | Duration: 00:54:11

Vous connaissez sûrement Cristina Cordula, la célèbre top model brésilienne à l'accent bien prononcé et à la forte présence télévisée ! Mais saviez-vous que derrière la styliste et coach en image, se cache une entrepreneure qui ne lâche rien ? “Depuis toute petite j’avais la certitude que j’allais être mannequin” Le moins que l'on puisse dire de Cristina, c’est que non seulement elle sait très bien ce qu’elle veut, mais en plus, elle est d’une détermination telle qu’elle se donne tous les moyens d’y arriver. →  À 15 ans elle rentre dans le milieu du mannequinat. →  À 17 ans elle se professionnalise tout en faisant des études de journalisme et communication. →  À 21 ans elle se fait repérer par une agence qui discounting qui l’envoie en Espagne. De l’Espagne jusqu’à Milan en passant par le Japon, elle fait du mannequinat de cabine (Type B). Elle enchaîne les essayages en coulisses en rêvant de podium et de projecteurs (Type A). Trop peu pour elle et persuadée de ne pas être faite pour rester dans l'anonymat, elle décide de viser plus haut : une carrière à Paris, LA ville du luxe et de la mode par excellence. “Je rencontre mon coiffeur par hasard, il me dit Cristina, ça ne va pas du tout ta coupe de cheveux, tu ne bosses pas dans ce que tu veux parce que tu es trop banale avec ces cheveux longs..!” Une coupe, c’était tout ce qui manquait à Cristina pour se retrouver à défiler, faire ses valises et débarquer à Paris sans parler un seul mot de français et sans se laisser d’autres choix que celui de réussir. Elle se fait directement embaucher dans l’agence de mannequinat Delphine et décroche 20 défilés pour la Fashion week en moins de 4 jours. “Quand on aime ce qu’on fait, on est content, peu importe la fatigue et les efforts” Dans cet épisode, Christina me raconte tout : Son amour inconditionnel pour Paris, les joies, mais aussi l’envers du décors du milieux de la mode et comment elle planifie la suite de sa carrière professionnelle à 30 ans : S’initier à l’industrie de la mode pour apprendre les bases en travaillant dans une société d’import-export pendant 2 ans. Lancer sa propre société de vente d'accessoires de plage pendant 1an et demi. Défier les tabous et ouvrir son cabinet de conseil en image avec sa propre technique après avoir étudié les techniques utilisées dans les 4 coins du monde. Faire de la télé et devenir l’ambassadrice de certaines marques comme Head&Shoulders ( même si ça ne faisait pas initialement parti de ses plans). “Si tu ne délègues pas, tu ne grandis pas et si tu ne t’organises pas, t’y arrives pas !” C’est d’ailleurs cette rigueur qui permet à Cristina de se retrouver à gérer à la fois son cabinet, les tournages de ses quotidiennes sur différentes chaînes du groupe M6 : 2004 : Nouveau look pour une nouvelle vie 2005 : Mon voisin est une rockstar 2011 : Magnifique by Cristina 2013 : Les reines du shopping 2014 : Cousu main / Mon Brésil à moi 2015 : Surprise by Christina / Les rois du shopping 2017 : La robe de ma vie 2018 : Mission mariage Ainsi que ses nombreux ouvrages

 #41 Fred Jourden - Blitz Motorcycles - tout plaquer et se lancer dans sa voie, sans stress | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:43:06

C'est l'histoire d'un mec qui a décidé de quitter un gros poste dans une grosse entreprise, pour se lancer dans sa passion. Quelques années plus tard, c'est tout simplement l'un des Kings de la moto custom, avec son associé Hugo. Mais Rome ne s'est pas construite en un jour.  Avant de quitter son poste au marketing chez Spray/Lycos, Fred Jourden a tout bien préparé. D'abord, il a décidé, sans être totalement certain de l'issue, de se lancer dans un CAP de mécanique en cours du soir.  Mettre les mains dans le cambouis le soir, après avoir passé la journée la tête dans le powerpoint, c'était l'idée de départ. L'objectif : être capable de réparer la vieille moto BMW de 1961 qu'il venait de s'acheter, sachant que plus personne ne connaissait l'engin. S'enchaînent les rencontres de passionnés, le travail acharné avec "Becker", juste pour le fun, nuit et jour par passion, sur un grand nombre de vieilles motos BMW. Puis Fred a rencontré Hugo. Presque un coup de foudre business. Et ils ont décidé de se lancer, tous les deux, dans un projet passion : BLITZ MOTORCYCLES. Blitz, c'est 12 motos par an. Du pur custom, fait pour le client, à son image, mais sans lui donner de choix. Fred et Hugo sont de vrais artisans de la moto comme il n'en existe plus, des oiseaux libres qui définissent eux même l'univers dans lequel ils veulent vivre. Dans cet épisode de Génération Do It Yourself, Fred nous raconte :Sa première motoSes difficultés à s'incrire à un CAP, parce qu'il avait déjà des diplômesSon rapport à la consommationSon business, ses enviesPourquoi ils veulent rester 2, ne pas produire plus de motos, produire mieux.Les incroyables expériences de leurs clients quand ils découvrent leurs motos,Les traversées de l'europe pour gouter une spécialité espagnole Un grand merci à Clémentine TILLARD & Marc Pfohl pour la mise en relations! Contenus et Livres mentionnés dans le podcast :L'eloge du carburateur360 degres ARTE Blitz motorcycleRiding September Je vous invite à retrouver BLITZ sur :http://www.blitz-motorcycles.com/ où vous trouverez un grand nombre d'images et de vidéos de leurs engins et de leurs virées/Instagramfacebook.com/Blitz.Motorcycles/

 #40 Catherine Painvin - Tartine et Chocolat - entrepreneur depuis 50 ans et toujours à FOND! | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:50:56

Catherine, c'est le genre de femme qui te dit, "tu te rends compte, le mec est tellement jeune, il a à peine 50 ans et il a déjà fait tout ça"… Dans une génération dans laquelle si tu n'es pas président à 39 ans, ou champion du monde à 19 tu as raté ta vie, j'avoue que ça nous donne un peu d'espoir. Et pourtant, Catherine Painvin a toujours été très précoce. # À 17 ans elle a son premier enfant # A 20 ans, elle en a déjà trois et fonde sa première entreprise de de décoration # A 23 ans elle gère une centaine d'ouvrières et connait un succès planétaire avec ses sets de tables en forme de fruits vendus par dizaine de millions d'exemplaires # A 27 ans elle quitte tout, sons mari, sa boite, et part avec ses enfants pour sa période "Hippie" # A 28 ans elle s'installe à Martha's Vineyard, où en voyant Jackie Keneddy avec ses deux enfants sur la plage elle trouve sa prochaine idée # Avant ses 30 ans, elle fonde "Tartine et Chocolat", sa marque de vêtements de Luxe pour enfants qui trouvera un succès planétaire Elle gère ensuite un nombre incalculable de licences et une entreprise qui fera plusieurs centaines de millions d'euros par an. Et depuis tout s'enchaine. "Vous vous rendez compte des million d'enfants que vous avez rendue heureux avec vos doudous?" Aujourd'hui elle gère une Chambre d'Hôte, lance une galerie d'art quand elle s'ennuie et prépare un nouveau business autour de la boulangerie… à 70 ans entre ses arrières petits enfants et ses séjours à l'Hôpital! Catherine nous raconte tout dans cet épisode de Génération Do It Yourself, et si vous voulez en savoir plus elle rentre dans les moindres détails dans son livre "Une Vie et 5 minutes" (Broché) https://goo.gl/SBuudH Pour en savoir plus sur son auberge et sur ses aventures :  http://www.catherine-painvin.com/comptoir-aubrac.html Tant qu'à faire, suivez moi aussi! www.instagram.com/gdiypodcast/ www.linkedin.com/in/stefani/ www.twitter.com/mattintouch

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