Génération Do It Yourself show

Génération Do It Yourself

Summary: Nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons :Matthieu Stefani décortique le succès des personnes qui ont fait le grand saut. Que ce soient des entrepreneurs, des sportifs ou encore des artistes, je vous propose, sous forme d'interviews sans filtre, de rentrer dans leur histoire, dans leur quotidien. Mon objectif est de comprendre leur mode de pensée, leur organisation ou encore leurs outils, et de vous proposer un véritable MBA des échecs et des succès de ces invités.

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Podcasts:

 #96 Pierre-Antoine Dusoulier - iBanFirst - Monter Saxo Bank, perdre 30 millions en une minute et se relancer avec brio. | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:17:50

Je connaissais l’invité de cet épisode de Génération Do It Yourself de loin. Après l’avoir croisé et recroisé et, sur recommandation d’à peu près tout le monde, j’ai le plaisir d’(enfin) recevoir Pierre-Antoine Dusoulier, dit “PAD” sur ce podcast !  Le résultat ? Deux heures d’une conversation passionnante où nous parlons finance, Tour de France, Bansky, études et entrepreneuriat. Car Pierre-Antoine, c’est avant tout un entrepreneur dans l’âme. S’il commence sa carrière dans les salles de marchés du Crédit Agricole à Londres, le trader rêve très vite d’autre chose. Des idées, il en a plein la tête ! Monter un restaurant de vente à emporter, vendre des cigarettes en ligne avec bureaudetabac.com …   “Le job de trader ça devient vite répétitif. Pour moi, c’était une prison dorée.” Mais le déclic vient réellement en 2006 quand PAD se rend compte, lors d’une de ses visites à Paris, qu’aucun particulier français n’investit dans les devises. Qu’à cela ne tienne, ce sera lui qui rendra cet investissement possible ! Après un court passage à New-York où il va, au culot, sonner chez l’une des plus grandes boîtes de Foreign Exchange, il lance son projet : ce sera sa première entreprise Cambiste.  Il quitte son job et rentre à Paris, tant pis s’il n’a pas encore le million demandé par l’AMF pour l’agrément. Ce n’est qu’un détail, il trouvera les fonds. Et effectivement, il les trouve. Le reste n’est qu’une incroyable success story. Le rachat en 2008 par Saxo Bank, la loge à Roland-Garros et les deux jets privés de la compagnie.  “Je ne veux pas avoir de regrets. Me réveiller à 70 ans en me disant que je n’ai pas saisi toutes les opportunités qui s’offraient à moi.” Et pourtant, il décide une nouvelle fois de quitter son confort pour l’adrénaline de l’entrepreneuriat. Encouragé par son stagiaire de l’époque, Jean de La Rochebrochard qui lui présente un certain Xavier Niel, il se lance dans l’aventure iBanFirst. Là encore, il rencontre le succès.  Le pire ? Même quand il achète une oeuvre qu’il trouve sympa pour 2000 £, ça devient le premier Banksy revendu (à 18.000 £) ! Un épisode incroyableoù l’on parle finance, bourse mais aussi vélo, cinéma, Robert Pattinson et où il raconte même la fois où il a perdu 30 millions d’euros … en une minute !  On a parlé des épisodes :  #57   Marc Fiorentino - la dure transition de Golden Boy à Entrepreneur #66 Cyril Chiche - Lydia : le futur Paypal est Français, et il s’appelle Lydia. #81 Jacques Antoine Granjon – VEEPEE – l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct Pour en savoir plus sur les finances, vous pouvez lire son livre ou vous abonner au podcast la Martingale. 

 Early stage #1 Louiza Hacene – Malou – Comment lancer sa boîte en mode pirate ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:10:23

Early stage est un hors-série de Génération Do It Yourself sponsorisé par Hiscox, j’y reçois des invités au début de leur aventure entrepreneuriale, avec qui on va parler prise de risques et stratégie.  Je remercie Hiscox, pour son soutien sur cette série d’épisode. Si vous n’avez pas encore souscrit à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (la fameuse “RCPro”), je vous propose de cliquer ici pour obtenir un devis gratuit en moins de 5 minutes !  Pour ce premier épisode j’ai la joie de recevoir Louiza Hacene.  “Mes deux parents sont entrepreneurs, j’ai baigné dans cet esprit toute ma vie” Et du haut de ses 27 ans, Louiza Hacene en a déjà fait beaucoup des choses dans sa vie ! Diplômée du master entrepreneur de HEC en 2016 (encore une mais je vous assure je ne le fais pas exprès !) cette boule d’énergie a travaillé pendant 6 mois dans une entreprise new-yorkaise pour tout claquer, rentrer en France et monter sa propre entreprise.  “Je me suis toujours dit que si je devais être employée, ça serait à New York mais que pour tenter l’aventure entrepreneuriale, je rentrerai à Paris”  Il faut dire qu’elle n’en était pas à son coup d’essai. Pendant ses études, Louiza décide avec des amis de monter une startup éducative sur les risques des maladies cardiovasculaires. Si le projet n’aboutit pas, faute d’une claire vision, c’est quand même grâce à ses amis qu’elle fonde Malou.  “C’était toujours moi qui m'occupais de chercher le resto pour mes potes, j’y passais un temps fou !” Alors Louiza discute avec des restaurateurs. La plupart d’entre eux n’ont aucune idée de comment et pourquoi leurs clients ont poussé la porte de leur établissement et quasiment. Quant au temps de s’occuper des avis tripadvisor, google, Instagram … c’est quasi mission impossible pour eux. Alors, en prétextant des études sur les restaurants, elle décroche son premier client, la pizzeria d’Anita, se forme au “SEO” (le référencement naturel sur Google) en une semaine et cartonne ! C’est à ce moment-là qu’elle décide de fonder “Malou”.  “Tout le monde m’avait dit “les restaurateurs sont des barres de fer”, qu’ils ne paieraient jamais pour mon service. Pourtant ils l’ont fait”  1 an et demi plus tard, la société et ses 10 employés continue de faire parler d’elle et a des projets plein la tête : automatisation, dev buis, levée de fonds, SaaS, recrutement et pourquoi pas, ouverture à de nouveaux secteurs.  Dans ce premier épisode d’“early stage”, Louiza me parle de ses techniques pirates de marketing, de sa vision pour le futur et de ses espoirs pour Malou. De mon côté, je ne lui prédis que de belles choses.  On le sait bien, quand on crée son entreprise, tout s'efface un peu. On y met tout ce qu’on a, son coeur, ses tripes, son énergie. On garde le focus sur notre produit et nos clients. Alors, dans ce tourbillon, l’assurance c’est un peu un détail. Pourtant, ça peut rapidement nous coûter notre bébé. L’idée avec Hiscox est d'avoir un devis en ligne en quelques minutes pour ce qu’on appelle la « RC Pro », la responsabilité civile professionnelle. Pour obtenir un devis gratuit, c'est ici. Louiza nous recommande :  Eating animals (ou, en français, faut-il manger les animaux ?) de Jonathan Safran Foer - entre mémoire et enquête, ce livre examine les notions de végétarisme, de véganisme, d’élevage et a servi de base au documentaire du même nom.  Pour les liens :  Elle s’est formée au SEO principalement grâce aux newsletters de Neil Patel : https://neilpatel.com/ et avec la formation Udemy : https://www.udemy.com/course/referencement-naturel-seo/ Pour demander à des clients de mettre une note sur Google My Business directement :  https://support.google.com/business/answer/7035772?hl=en On parle aussi des épisodes :  #75 Akrame Benallal - Des Restos du coeur aux 2 étoiles Michelin #46 Tigrane Seydoux -BIG MAMMA – comment importer l’Italie à Paris

 #95 Cédric Villani - Comment laisser une place au hasard pour découvrir des mondes incroyables ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:41:41

L’invité de cet épisode de Génération Do It Yourself est un gars à part. Un scientifique, lauréat du prix Fields, directeur de l’institut Henri-Poincaré, professeur, auteur, et député. Cédric Villani c’est un ovni, un touche-à-tout compulsif, curieux de tout … y compris de podcast, raison pour laquelle il a accepté de participer au mien !  Il est entré dans les locaux de CosaVostra en lançant un bonjour comme on en reçoit peu. Tout de suite, toute la pression que je ressentais à l’idée de l’interviewer est tombée. Car si son univers est assez éloigné du mien plus “business”, Cédric Villani a parfaitement sa place dans ce podcast où je tente de vous faire découvrir le parcours de personnalités qui ont fait grand saut. Et le grand saut, ça il l’a fait ! Loin de moi l’idée (ou l’envie) de prendre une quelconque position politique, mais simplement de retracer l’aventure de cette personnalité hors normes.  “C’est toujours dur de se présenter. Mais il y a trois moteurs qui me définissent : la curiosité, la liberté et mon rapport aux autres.”  De son enfance à Toulon dans une famille de professeurs et d’artistes à son entrée à Normale, accompagné de son walkman pour se donner de la force - Cédric nous parle de son premier amour les mathématiques.  Entre deux concepts qu’il vulgarise, il en profite pour encourager les jeunes filles à se tourner vers les sciences (un message que je ne peux que soutenir avec mes deux filles) et nous raconter comment il a dû, pendant  6 mois, cacher à ses enfants et ses parents qu’il était le lauréat de la médaille Fields.  “Les mathématiques, c’est un monde merveilleux, plein de couleurs, de subtilités et de spécialités.” Mais n’allez pas croire que l’on parle seulement de maths ! Loin de là, on parle transmission de savoir, éthique, musique italienne, BD, organisation, sommeil (c’est un partisan des micros siestes) et, forcément, un peu politique aussi. Sa rencontre avec Macron, ses prises de bec avec Mélenchon, son temps à l’Assemblée, le rapport Villani et même la rémunération et le train de vie des députés, il ne passe rien sous silence et c’est un vrai bonheur !  “Les gens le sentent quand on est honnête. Ils savent dire si on est dans l’empathie ou juste dans la façade.”  Un épisode passionnant, riche en enseignement pour lequel je le remercie lui ainsi qu’Ania Ould Lamara Kaci et Yemsel Bougherara !  Si vous voulez en savoir plus sur Cédric Villani, vous pouvez le contacter sur toutes les plateformes ou lui parle directement dans la rue si vous le croisez (“on a jamais fait mieux pour communiquer !”) ou lire ses livres :  Immersion - De la science au Parlement  Théorème Vivant - pour ceux qui possèdent un master 2 en mathématiques.  Ode à l’imperfection  Et dans un autre style, ses BD avec Edmond Baudoin, un illustrateur de génie : Rêveurs lunaires historiques : Quatre génies qui ont changé l’Histoire et Ballade pour un bébé robot. Ainsi que La parade colorée : conte photographique en partenariat avec l’incroyable Lisa Rose.  Et si vous n’aviez plus de quoi lire car vous êtes comme ma Louise, il recommande :  Le chef d’oeuvre de Romain Gary, les racines du ciel (c’est Yannick Jadot qui lui a conseillé).  The Idea Factory: Bell Labs and the Great Age of American Innovation de Jon Gertner. 

 #94 Yaron Herman - Découvrir la musique à 16 ans et devenir l’un des meilleurs pianistes de sa génération | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:37:52

Enfant, Yaron Herman voulait devenir le Michael Jordan blanc mais une vilaine blessure au genou en décide autrement (la taille du personnage ne jouait pas non plus en sa faveur). Il sera pianiste ! Et pas n’importe quel pianiste, l’un des plus grands de toute sa génération.  “Ma vie a basculé du côté obscur de la force lorsque j’ai eu mon premier cours de musique.”  Dans ce podcast, j’essaie de mettre en lumière des hommes et des femmes qui ont eu le courage de se lancer. Et le courage, ce n’est pas ce qui manque à Yaron Herman, car à 16 ans, quand une blessure brise en morceaux ton rêve, tu peux vite te laisser abattre. Pas lui. Il décide de prendre des cours de piano et de devenir le meilleur possible.  Tel un jeune Luke Skywalker qui débarque sur Dagobah pour trouver Yoda, c’est auprès d’Opher Brayer qu’il fait -littéralement - ses gammes. Ensemble, ils font tomber l’empire de l’adolescent un prodige. En seulement deux ans, Yaron passe de 0 à Lauréat du prestigieux “talent junior” de la Rimon School of Jazz and Contemporary Music.  “Je scotchais sur mon piano une liste de toutes les choses que je devais faire pour échouer.” Passionné de philosophie et de pédagogie, il donne aussi des conférences un peu partout dans le monde entre deux concerts, un album (il en sort un tous les ans) et son activité de composition pour les entreprises. On comprend pourquoi il se qualifie lui-même comme “quelqu’un qui essaie de dévorer la vie au sens le plus intense possible !”. “On ne peut pas être créatif sans règles. Dans le jeu, il y a des règles, c’est ça qui y donne du sens. Plus on maîtrise les règles mieux on maîtrise le jeu.” Yaron me fait l’honneur de m’accorder 1h30 de son temps pour raconter aux micros de Génération Do It Yourself son éducation dans une petite ville près de Tel Aviv, me parler de chance, d’éducation, du PSG (bon, je l’avoue ça c’est surtout moi !), d’inspiration et de jazz. Un mot qui fait peur selon ce névrosé de la musique.  “La famille du jazz est toute petite, c’est très intime, plein de bienveillance.” Allez écouter ses morceaux, personnellement, je vous recommande “Songs of the Degrees” un petit bijoux disponible sur toutes les bonnes plateformes d’écoutes ! Pour suivre son actualité et le contacter, c’est ici. Yaron ne fait pas que jouer du piano, il lit aussi ! Et il recommande :  Freeplay- improvisation in art and life de Stephen Nachmanovitch   Le zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc d’Eugen Herrigel  On parle aussi des épisodes :  # 89 Emmanuel Perrotin - Hasard, curiosité, empathie : comment monter au sommet de l’art contemporain ?  # 88 Anne Méaux - Image 7 - Comment conseiller le Président de la République et les patrons du CAC40 ?  # 72 Philippe Gabilliet - L’art de provoquer sa chance

 #93 Loïc Soubeyrand - Teads et Lunchr - vendre sa boîte 300 millions et en monter une autre un mois plus tard avec 2,5 millions de financement et seulement un powerpoint ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:16:55

Il y a ceux qui rêvent de monter leur boîte et il y a ceux qui le font … deux fois à 30 ans ! Que ce soit avec Teads ou avec Lunchr, LoÏc Soubeyrand, mon invité pour cet épisode de #GDIY a rencontré le succès. Il me fait l’énorme honneur de nous donner deux heures de son temps pour me parler de son parcours, me donner sa vision de la réussite et m’en mettre plein la vue !   “Quand j’étais enfant, je démontais remontais mes jouets pour comprendre comment ils étaient faits et les améliorer. J’imagine que c’est naturel que je sois devenu entrepreneur ! ”  Car à tout juste 33 ans, avoir monté à partir de rien deux boîtes qui rencontrent un franc succès, c’est impressionnant ! Pourtant n’allez pas croire que Loïc Soubeyrand soit du genre à se vanter ou à avoir la grosse tête. Loin de là, celui qui utilise toujours “on” quand il parle de ses projets et de ses succès insiste sur l’importance du travail d’équipe et du feeling.  “La culture d’entreprise, c’est le socle de la réussite.”  C’est pourtant sans rien connaître ni à la publicité, ni au digital que Loïc Soubeyrand se lance, après son bac +5 contrôle de gestion dans le projet Teads, le premier site de publicité non intrusive sur Internet. Rapidement, la société s’impose comme le leader du marché si bien qu’elle attire les gros poissons, Altice la rachète en mars 2017 pour 300 millions. Il a 30 ans et des idées plein la tête.  La principale ? Disrupter, comme il l’a fait pour le monde de la publicité vidéo, le monde … des tickets restaurant ! Alors que la vente n’est pas encore signée, qu’il n’a qu’un powerpoint et un projet, il se lance et obtient 2,5 millions. Lunchr est lancé.   “Dès l’instant où je me suis dit “je vends Teads”, j’ai commencé à travailler sur Lunchr” En deux heures (le temps qu’il lui a fallu pour décider de quitter son poste de CEO), ce jeune prodige me parle en toute transparence et humilité de levée de fonds, de fusion, de travail d’équipe et d’équilibre vie pro/vie privée. Un pur délice !  On a parlé des livres :  The Hard Thing about Hard Things : building a business when there are no easy answer (ou, en version traduite, Hard Things : entreprendre dans l’incertitude) de Ben Horowitz -- que je ne cesserai de recommander, encore et encore ! Une bible pour les entrepreneurs.  L’obsession du service client : les secrets d’une start-up qui a tout misé sur l’expérience client de Jonathan Lefèvre On a cité les épisodes :  #76 Gilles Chetelat - Sticky Ads - plus de 100 millions d’euros d’exit pour une boîte que personne ne connaît #5 Rachel Delacour – d’une chambre d’ado à une revente à près de $50M  

 #92 Jean-David Benichou - Monter des boîtes, les vendre et investir, encore et encore | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:40:35

Quand Fred Potter (#79) te dit : “il faut que tu reçoives Jean-David Benichou”, tu t’exécutes. Et je dois avouer que c’était l’un des meilleurs conseils qu’il pouvait me donner ! Ce serial entrepreneur m’offre 1h40 d’un entretien passionnant où l’on parle succès, échecs, business, mais aussi lecture et déjeuner avec Roger Federer. Un vrai kiff.  “Ma mère est décédée quand j’avais 16 ans, on ne s’y attendait pas. A ce moment-là, j’ai grandi d’un coup”. Ce prodige de l'entrepreneuriat n’était pourtant pas destiné à un tel parcours, fils d’un père cardiologue dont il est très proche, sa jeunesse prend fin très tôt lorsque sa mère meurt. Il vient d’avoir 16 ans. A ce moment-là, sa vie bascule, il mûrit, si bien qu’à tout juste 20 ans il monte sa première boîte de négoce et cela, en parallèle de ses études à l’ISG. C’est les années 90, alors il vend des téléphones et des faxs qu’il achète un peu partout. C’est le début d’une (très) longue et belle histoire d’amour entre le jeune homme et l'entreprenariat.  “Littéralement, entrepreneur c’est “entre” “preneurs”, et quand tu es au milieu de gens qui prennent, il faut savoir aller à la baston”.  Car avec plus d’une quinzaine d’entreprises fondées dans une dizaine de pays et véritable “business angel” de 60 entreprises, Jean-David Benichou connaît son sujet sur le bout des doigts. Mais n’allez pas croire que l’entreprenariat est sa seule passion dans la vie, loin de là. Cet amoureux de la littérature et des beaux mots lis en moyenne 3h par jour et ne cesse de se former, encore et toujours sur les enjeux de son temps. Sa nouvelle obsession ? Les blockchains de troisième génération.  « Le risque est le meilleur allié de l’entrepreneur. » Cela a été un gigantesque plaisir pour moi d'interviewer cette pointure. Dans cet épisode de #GDIY, Jean-David me raconte son parcours en détails, de ses échecs à ses voyages en passant même par sa rencontre avec le jeune Kev Adams et son déjeuner avec un certain Roger Federer. Il nous donne même ses trois secrets pour investir et bien s’entourer. Un épisode de Génération Do It Yourself incroyable à écouter, (ré)écouter, partager et noter 5 étoiles sur Itunes !  On cite les épisodes :   #81 Jacques Antoine Granjon – VEEPEE – l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct #79 Fred Potter – Netatmo – apprendre à programmer à 13 ans et devenir l’un des piliers des objets connectés #54 Alexandre Prot - de McKinsey à QONTO (en passant par les cigarettes électroniques) #40 Catherine Painvin -Tartine et Chocolat – entrepreneur depuis 50 ans #32 Fabrice Grinda FJ Labs – Nerd, major de promo à Princeton, et entrepreneur bouillant #31 Ludovic Huraux – d’Attractive World à SHAPR – l’aventurier de la rencontre Pour (enfin) comprendre ce qu’est la blockchain :  A Letter to Jamie Dimon  Modeling Bitcoin’s Value with Scarcity Unblock my chain

 #91 Laurent Combalbert - ADN Group - Comment négocier avec des terroristes, des syndicats et tes enfants ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:26:15

Mes enfants risquent d’en vouloir à mon invité de cette semaine. En effet, j’ai l’honneur de recevoir Laurent Combalbert, ancien négociateur du RAID, diplômé du FBI, cofondateur de la société ADN group spécialisé dans la négociation d’entreprise. Dans ce podcast, il me raconte les prises d’otages, les négociations avec les dirigeants d’Air France, et me donne les 3 clés de réussite d’une négociation réussie (notamment avec ses enfants).  “Quand j'étais petit, je jouais au gendarme et au voleur. Seulement j’étais toujours le gendarme. Du coup, j’ai fini par vraiment en devenir un.” Laurent a eu un parcours digne d’Engrenages, avec un happy ending dans le privé. Il nous raconte son entrée sur les bancs de l’école de police, sa rencontre avec Michel Marie avec qui il fonde la première section du RAID dédiée à la négociation et aussi son intervention dans la prison de Fresnes. Des anecdotes et de l'expérience, il en a à revendre ! “La vie d’entrepreneur c’est risqué, tu dors mal toutes les nuits mais que c’est bon ! Tu inventes, t’es obligé d’être créatif et d’avoir toujours un temps d’avance”  Cet intrépide qui quitte le RAID car il n’avait plus peur m’explique comment, à la suite de sa rencontre avec Marwan Mery, (un autre double MM !) il fonde avec lui ADN Group.  C’est alors un tout nouveau monde (aussi effrayant selon lui) dans lequel il débarque : celui des négociations avec les patrons, les employés, les syndicats et même les enfants avec ADN kids qui lutte contre le harcèlement.  Il a pour principe de ne mentir qu’en cas d’extrême nécessité. Alors j’en profite, et il ne passe rien sous silence, ni les difficultés d’être patron, ni celles d’être parents et Laurent nous parle même de son nouveau challenge : son rôle à l’ONU. Un épisode passionnant en compagnie du James Bond de l’entreprenariat à écouter pour négocier comme un pro !  On parle des livres :  Comment être meilleur négociateur que ses enfants -- un livre que chaque parent ou futur parent devrait posséder ;)  Negociator - la référence de toutes les négociations  On parle aussi de l’épisode :  # 81 Jacques Antoine Granjon - VEEPEE - l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct

 # 90 Alexandre de Metz - YellowKorner - Vivre et faire vivre les autres grâce à ta passion | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:17:45

Alexandre de Metz est tombé très tôt dans la marmite de la photographie. A 10 ans, il passe ses journées armé de son appareil argentique à shooter le monde et à développer ses photos dans le petit studio de la maison familiale. Pourtant, ce n’est pas le métier de photographe qui l'intéresse. Non, lui, il veut donner la parole aux artistes et faire de la discipline un art accessible à tous. Quoi de plus logique donc qu’une décennie plus tard, il cofonde YellowKorner puis Zeinberg ?  “J’aime être le meilleur et je sais que là où je le suis, c’est quand  j’accompagne et aide les artistes. C’est pour cela que je n’ai pas fait de la photographie.”   C’est d’ailleurs justement car son but est d’aider les photographes et de mettre en lumière leur travail qu’Alexandre de Metz se fait aussi discret dans les médias. C’est donc un honneur pour moi, dont la photographie reste le premier amour, que de le recevoir pendant deux heures pour cet épisode de Génération Do It Yourself.  “Je veux produire et faire découvrir des photographies de qualité, qui plairont au grand public mais qui resteront des chefs d’oeuvres”.  Ce passionné d’art me raconte son parcours, de ses souvenirs d’enfance à ses études de droit qu’il abandonne pour les bancs de HEC.  On parle musique et débuts de YellowKorner, amour.  Et du moment qui a changé sa vie : son incruste à l’anniversaire de Yann Arthus Bertrand !  Quand on demande à Alexandre de Metz de nous recommander quelques livres, voilà ce que ça donne :  Les vertus de l’échec de Charles Pepin  Diplomatie de Henry Kissinger -- dont il tient l’un de ses motos : “ il n’y a pas de chemin prédéfini, c’est en marchant qu’on le trace” Le lambeau de Philippe Lançon -- dont nous parlions déjà dans l’épisode avec Anne Méaux  Le fil de l’épée de Charles de Gaulle -- un livre sur la solitude et les responsabilités de la vie de chef, que tout entrepreneur devrait lire Pour les 50 prochains inscrits à la newsletter de GDIY, un code promo de -10% valable tout l’été !  On cite aussi :  # 89 Emmanuel Perrotin – Hasard, curiosité, empathie : comment monter au sommet de l’art contemporain ? # 86 Gérard Rancinan  -  L’audace, les convictions et la détermination pour monter au sommet # 72 Philippe Gabilliet - L’art de provoquer sa chance #62 Olivier GOY - October et 123 IM - Comment faire fortune en prêtant de l’argent

 # 89 Emmanuel Perrotin - Hasard, curiosité, empathie : comment monter au sommet de l’art contemporain ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:10:58

Enchaîner les petits boulots, économiser de l’argent sur son déjeuner pour finir icône de l’art contemporain ? Ce n’est pas un souci pour Emmanuel Perrotin. Ce prodige qui devient, un peu par hasard, directeur de galerie à 18 ans, possède aujourd’hui 6 galeries dans le monde où il est connu et reconnu pour son oeil expert et sa bienveillance. Loin d’avoir pris la grosse tête, le galeriste m’offre 2 heures de son temps pour cet épisode de Génération Do It Yourself. Un immense kiffe !  “Au final, face à mes clients qui ont un énorme portefeuille d’entreprises et des domaines différents, moi j’ai l’air un peu con avec mes 6 galeries.” Emmanuel Perrotin était prédisposé à être un peu rebel, lui qui est né un … 6 mai 1968 ! C’est donc presque logique qu’il quitte l’Education nationale pour un des premiers lycées autogérés de France. Il y forge des valeurs qui ne le quitteront plus : l’indépendance et la détermination. Et de la détermination, il en faut pour devenir directeur de galerie à seulement 18 ans et pour tout risquer en ouvrant la sienne 3 ans plus tard.  “Avec le recul, je ne comprends pas comment j’ai osé tout claquer à 21 ans pour monter ma propre galerie dans mon appartement.”  Pourtant, c’est un coup du destin qui pousse ce fils de banquier dans le milieu de l’art contemporain. Car s’il aime l’art de manière générale, le jeune homme qu’il est alors ne se voit pas dans une galerie. C’est par hasard, qu’un soir sa curiosité le pousse de la galerie de Gilbert Branson. Il tombe amoureux du métier, des tableaux … et de l’idée de pouvoir continuer à dormir le matin quand il voit que les galeries n’ouvrent qu’à 14 heures. De là, tout s’enchaine, les bonnes rencontres, les bonnes négociations, les artistes et les oeuvres, jusqu’à devenir l’une des figures les plus importantes de l’art contemporain.  “Donner les moyens et accompagner les artistes en dehors de toute réalité, c’est ça qui est beau.”  Dans cet épisode dont je rêvais, on parle art, mais aussi culture, années 80, détermination, vie nocturne et solidarité.Un épisode vraiment incroyable à écouter et réécouter, et surtout à partager partout et à noter sur apple podcast !  Un grand merci à Jacques Antoine Granjon qui, non seulement m’a fait l’honneur d’être l’un des invités sur ce podcast mais qui, en plus m’a permis de recevoir Emmanuel Perrotin que je traquais depuis longtemps !  On cite aussi  #81 Jacques Antoine Granjon – VEEPEE – l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct #57   Marc Fiorentino - la dure transition de Golden Boy à Entrepreneur  

 # 88 Anne Méaux - Image 7 - Comment conseiller le Président de la République et les patrons du CAC40 ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:14:19

Cela faisait longtemps que j’en rêvais sans trop y croire. Car Anne Méaux n’est pas du genre à parler d’elle ou à donner des leçons, très discrète et pourtant omniprésente dans le milieu de la communication, la fondatrice et directrice d’Image Sept se fait rare dans les médias. C’est donc un grand honneur et une immense fierté que de la recevoir pour cet épisode de Génération Do It Yourself.  “Plus tu as de chance, plus tu as de devoirs" Anne Méaux, c’est une force de la nature. Bachelière à 16 ans, diplômée de Sciences Po à 19 ans, élue municipale, conseillère de Valery Giscard D’Estaing, et PDG à 34 de sa propre entreprise, Image Sept. Anne Méaux connaît aussi bien les recoins de l’Elysée que les bureaux des plus grandes entreprises.  “Il y a des mots qui comptent pour moi : liberté, indépendance et courage”  Cette passionnée des langues anciennes et de philosophie, qui cite Corneille au détour de la conversation, ne s’était pourtant pas imaginée entrepreneur et encore moins dans le secteur de la communication. C’est presque par hasard qu’elle tombe dans la marmite. Elle se révèle excellente. La preuve ? Elle n’a jamais eu besoin de démarcher un seul client de sa vie !  “Je ne sais pas ce qu’est la comm’. Moi ce qui m'intéresse c’est de comprendre la situation, de l’analyser pour trouver la bonne solution et la réaliser”.  Que ce soit quand il s’agit de conseiller le Président Giscard ou le patron de Pernod Ricard, celle qui vient de fêter ses 65 ans distille conseils et suggestions plus vite que l’éclair. Ensemble on parle de son parcours, de la vie, du temps, des napoléons et même de comment elle taquinait VGE à l’Assemblée nationale ! Un vrai délice !  Cette grande lectrice recommande :  Le mythe de Sisyphe, Noces et l’été --- en fait n’importe quel Camus  La civilisation du poisson Rouge : petit traité du marché de l’attention de Bruno Patino  Le lambeau de Philippe Lançon  La part d’ange en nous de Steven Pinker  On cite également :  # 87 Mikael Aubertin – Good Goût – Séduire les consommateurs les plus difficiles : les bébés #72 Philippe Gabilliet - L’art de provoquer sa chance #36 Laurence Fischer – La championne du monde de Karaté qui défend les femme

 # 87 Mikael Aubertin - Good Goût - Séduire les consommateurs les plus difficiles : les bébés | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:31:12

Vendre des lessives chez Unilever et se faire recruter chez McKinsey pour finalement se lancer dans les purées et les compotes. Voilà le destin hors du commun de Mikael Aubertin, qui vient de revendre Good Goût 10 ans après sa création. Découvrez toutes ses recettes dans cet épisode unique de #GDIY! “Quand tu sais vendre des lessives, tu sais tout vendre” Mikael Aubertin commence chez Unilever en tant que commercial. S’il comprend vite l’importance d’aller au contact des gens pour leur vendre ton produit et qu’il emmagasine un savoir impressionnant sur la vente, il finit par rêver d’autre chose. Alors, il part … chez McKinsey. L’histoire aurait pu s'arrêter là mais non, en 2008 sa vie change : il devient papa. Entre deux couches et un biberon, il décide de démissionner pour fonder sa propre entreprise. Il ne lui manque plus que le projet …  “Je suis allé voir ma femme, je lui ai dit je vais démissionner et monter ma boîte, je sais juste pas de quoi. Elle m’a soutenu direct” Et ce projet, il arrive au petit bonheur la chance, lors d’un apéro, en la personne d’Alexandra qui porte en elle les genèses du projet. Ensemble ils décident de créer une entreprise de nourriture pour les bébés qui est à la fois bonne et bio. Good goût est né. En 10 ans, tout s’enchaine, les succès, les échecs, les premiers clients, la séparation des associés. Pourtant, rien ne change dans le fond : toujours avoir de la qualité pour bébé … et pour les parents qui achètent.  “On s’était toujours dit qu’on arrêterait si, soit on était plus les bonnes personnes soit, on commençait à s’ennuyer.”  Pourtant, après 10 ans, lui et sa femme Julia, qui entre-temps l’a rejoint, décident de vendre. Leurs nouveaux projets ? Profiter de leurs 4 enfants mais aussi, pourquoi pas se relancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.   Dans cet épisode, Mikael Aubertin nous dit tout : le pourquoi mais aussi (et surtout) le comment. De son premier job à Sydney en passant par ses années chez Unilever à la vente de good goût, il nous donne tous les détails de son parcours de vendeur à entrepreneur.   Il recommande  Sapiens : une brève histoire de l’humanité et le deuxième volume, Homo deus,une brève histoire du futur de Yuval Noah Harari  Notre poison quotidien de MArie-Monique Robin  La revue le 1   On cite aussi :  # 81 Jacques Antoine Granjon - VEEPEE - l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct # 78 Cécile Roederer - Smallable, une affaire de famille  # 72 Philippe Gabilliet - L’art de provoquer sa chance # 54 Alexandre Prot - De McKinsey à QONTO (en passant par les cigarettes électroniques) 

 # 86 Gérard Rancinan - L’audace, les convictions et la détermination pour monter au sommet | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:19:03

Commencer apprenti photographe, un peu par hasard, devenir le plus jeune photojournaliste de France à à peine 18 ans, shooter la guerre, la mode et de la photo d’art. C’est ça la vie de Gérard Rancinan. Le photographe multi récompensé qui a tout photographié prend le temps, entre deux prix qu’il se voit décerner (mais ne va pas récupérer), de me recevoir pour cet épisode XL de Génération Do It Yourself au milieu de ses oeuvres, dans sa galerie. “Enfant, j’étais épris de liberté, malgré mes parents, malgré le collège jésuite. J’avais besoin d’ouvrir les fenêtres et de regarder le monde.” Celui qui assume sa grosse tête et son côté grande gueule m’offre 2h30 d’un entretien sans filtre, cash, plein d’humour et de bonne humeur. Comment après avoir fini de couvrir la famine en Ouganda il est monté dans le premier avion pour tirer le portrait à Claudia Schiffer, son photoshoot avec le dalaï-lama ou Fidel Castro, ou encore comment, plus intéressé par la jeune blonde à côté de lui que par son CAP photo, il le loupe et est obligé de le repasser. Rien n’est tabou, il nous dit tout. “Je suis un fou rationnel” Un épisode passionnant, assez différent des autres qui vaut vraiment le détour. On parle évidemment photo (mon premier amour) mais aussi modernité, humanité, culot, responsabilité du photographe et beaucoup d’art. Car dans un monde où la photo est noire et blanche, Gérard Rancinan décide de voir la couleur et de faire de ses images une oeuvre. On cite aussi les épisodes : # 85 Hugo Mercier — Dreem — Comment une startup résout le mal du siècle ? # 82 Denis Troch — H-Cort Performance — Quand l’ancien entraineur du PSG devient préparateur mental des grandes entreprises # 81 Jacques Antoine Granjon — VEEPEE — l’aventure, l’hypercroissance, les marques et l’instinct SURTOUT pensez à suivre Gérard Rancinan sur les réseaux sociaux pour suivre son travail et son actualité (notamment ses prochaines expositions à ne manquer SOUS AUCUN PRÉTEXTE) ! Mille merci à Virginie Mendelssohn De Verneuil qui m’a permis de rencontrer cet artiste et de passer un incroyable moment avec lui à parler photo, une discipline que j’adore. Renseignez-vous sur son association Maanaya qui fait un travail extraordinaire auprès des enfants de l’Île Maurice et en aidant les ONG à devenir autonomes. Il conseille : Beyrouth, chronique d’une guerre civile de Raymond De Pardon

 # 85 Hugo Mercier - Dreem - Comment une startup résout le mal du siècle ? | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:50:33

Amis insomniaques, si vous ne comptez plus les nuits à vous tourner et retourner dans votre lit, ce podcast devrait vous plaire ! Pour tous les autres, les bienheureux du sommeil comme moi, écoutez le quand même, ça vous intéressera, promis. Car pour ce nouvel épisode de Génération Do It Yourself, j’ai le grand plaisir de recevoir Hugo Mercier, jeune entrepreneur de même pas 26 ans et co-fondateur de Dreem. “La création de choses nouvelles m’a toujours passionné et c’est comme ça que j’ai fini par savoir ce que je voulais faire.”    Petit, il se rêvait astronaute. Finalement, à la tête dans les étoiles il a préféré la tête sur l’oreiller. Tout commence presque par hasard, dans un laboratoire, pendant un cours optionnel sur les personnes en situation de handicap. Hugo et Quentin (son co-fondateur sur Dreem), alors étudiants ‘pas très sérieux’, pensent directement aux handicaps liés au cerveau et très vite au sommeil. S’ils ont une très mauvaise note, ils repartent avec une idée : faire dormir les gens.  “Je n’avais pas voulu préparer Polytechnique pour m’opposer à mon père. Finalement j’y suis allé pour un double diplôme.”  Pendant quatre ans et demi, en parallèle de leurs études à Polytechnique, ils développent le concept, continuent leurs recherches et très vite trouvent des investisseurs. Pas n’importe lesquels d’ailleurs : Xavier Niel, Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo) ou encore la Maif. Résultat : 31 millions d’euros levés en 2019 et le duo ne compte pas s’arrêter là ! Leurs objectifs ? Dans un premier temps éradiquer le mauvais sommeil pour passer à la deuxième étape : rendre les gens heureux… en somme, un sacré programme !  Ecoutez donc et partagez cet épisode passionnant où l’on parle sommeil et business, mais aussi catch, école et famille (sa maman est infirmière de nuit, comme la mienne !).  Livres recommandés :  John Carreyrou - Bad blood : Secret and lies in a silicon valley strat-up   Phil Knight - Shoe Dog (ou en français, L’art de la victoire) - l’autobiographie du fondateur de Nike  Geoff Smart & Randy Street  - Who ? The method for hiring  Ben Horowitz - The hard thing about hard things : building a business when there are no easy answers (ou en français, Hard things : entreprendre dans l’incertitude)  Et rien que pour vous qui écoutez GDIY,  un code promo, valable tout juillet : DOIT !  On parle aussi des épisodes :  #3 Ilan Abehassera – en direct de NYC ! #57   Marc Fiorentino - la dure transition de Golden Boy à Entrepreneur # 83 Perry Chen - Kickstarter - un projet peut en cacher 100 000 autres    J’espère que ce nouveau podcast Génération Do It Yourself vous a plu ! N’oubliez pas de partager, c’est simple et ça m’apporte beaucoup, et SURTOUT de noter ce podcast sur iTunes (bande de feignasses, vous n’êtes pas assez à l’avoir fait).   Pour travailler avec CosaVostra -> contact@cosavostra.com

 #84 Heloise Pierre - Topla - En France, on est uniquement excellent pour les excellents | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:32:02

Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu spécial avec une invitée très spéciale. Malgré son jeune âge, Héloïse vient de revendre sa toute première entreprise, Topla, fondée sur sa vision singulière de l'éducation en France. Je reçois souvent des matheux sur ce podcast, la plupart d’entre eux finissent par faire carrière dans la finetech, les finances ou encore dans les fonds d’investissement. Pour Héloïse Pierre, c’est une autre histoire. Elle, elle a décidé de se servir des maths comme d’un tremplin pour éduquer les tous petits et leur transmettre des valeurs humaines, à travers la langue qu’ils comprennent le mieux, celle du jeu ! **Je dédie cet épisode à ma fille, qui sera un jour une fusée en maths, et une personne aussi forte et inspirante que HéloÏse.** Après quelques années à enseigner les maths aux enfants, alors qu’elle jongle entre son Master à Sciences Po, sa licence en mathématiques à la Sorbonne et son bénévolat auprès de l’UNICEF, Héloïse dresse un triple constat (chiffré, bien-sûr ;) : “40% des enfants entrent en 6ème avec un blocage en maths. Pendant un contrôle, 20% de la note dépend de la confiance en soi de l’enfant. On retient 90% de ce que l’on fait contre 20% de ce que l’on entend.” Héloïse a alors 20 ans et décide de monter sa boîte, qu’elle appelle à l’époque Déclics et des Trucs. Elle séduit le jury d’un startup weekend en remportant le 1er prix grâce à… des cubes en origami. Aujourd’hui, cette boite s’appelle Topla, elle existe depuis 5 ans, compte 5 employés et pèse une centaine de milliers d’euros. Mais son évolution n’a pas été un long fleuve tranquille : 2014 → 2015 Héloïse part sur un modèle économique de box en abonnement avec 3 associés, un petit wordpress et une campagne de crowdfunding à 3 mille euros pour lancer le premier kit. → La boîte remporte un second prix. 2015 → 2016 Topla se sépare de deux de ses associés, Héloïse rachète leurs parts et décide d’arrêter les box pour explorer le retail en poussant ses produits sur du multicanal, notamment chez Nature & Découvertes. → Double le chiffre d’affaire et fait 30 000 euros sans RSA 2016 → 2017 Levée de fonds de 300 000 euros pour lancer plus de types de jeux : kits éducatifs, jeux de société... et toujours plus de croissance. Bien que la boîte soit sous les feux des projecteurs et bénéficie d’une large couverture médiatique, le bon discours commercial reste encore à trouver. “Convaincre une maman qui elle même est traumatisée par les maths, c’est une longue et douloureuse épreuve.” 2017 → 2018 Héloïse se sépare de son associé et continue l’aventure en solo. Le lancement du jeu : The Moon Project grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule donne un coup de pouce à Topla malgré les “haters”. → Partenariats avec des marques engagées comme Monoprix, Citadium et Picwic “Me séparer de mon associé a été l’étape la plus difficile de mon parcours entrepreneurial.” Au bout de ce parcours, une fois Topla transformé en un boîte très convoitée, Héloïse décide de la vendre pour lui donner un seconde souffle, tout en continuant l’aventure par d’autres moyens. On parle de sujets graves et délicats, des problématiques liées à l’enfance en France, de révolution dans les méthodes d’apprentissage, d’éducation, de valeurs et surtout d’impact. “Je suis incapable de vendre des tableaux, ce que je fais doit avoir un impact, et pourquoi pas changer la face du monde.” Livres recommandés Héloïse est fan de livres féministes : Chimamanda Ngozi Adichie - Chère Ijeawele ou Un manifeste pour une éducation féministe

 #83 Perry Chen - Kickstarter (English version) - The man who wanted to empower artists | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:42:56

When you grow up in the New York City of the ‘90s and live your uni years in New-Orleans, you are bound to fall in love with music. That’s what happened to my new Generation Do It Yourself guest (and the first English speaker may I add) Perry Chen, artist and founder of Kickstarter.    “Artists are good at the creative vision, at fighting to bring something alive.” In 2001, when he was still a young university student living in New Orleans, Perry Chen had a project: to bring Kruder and Dorfmeister to the 2002 Jazz Fest. However, the pair of DJs refused, the amount of money was simply not enough (despite Perry’s many efforts to negotiate with a huge bag of weed). The story could end here but that’s not what happened. Instead, Perry Chen took this opportunity to build a new project: what if people could pledge a certain amount of money for a project they believed in? That would be Kickstarter. Now, 10 years after it’s creation on April 28, 2009, the platform already funded over 165 projects.  Perry Chen tells us all about this incredible journey in an interview without filters where we talk creation, Hip Hop, money and even Y2K!   

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