Génération Do It Yourself show

Génération Do It Yourself

Summary: Nous sommes la moyenne des personnes que nous fréquentons :Matthieu Stefani décortique le succès des personnes qui ont fait le grand saut. Que ce soient des entrepreneurs, des sportifs ou encore des artistes, je vous propose, sous forme d'interviews sans filtre, de rentrer dans leur histoire, dans leur quotidien. Mon objectif est de comprendre leur mode de pensée, leur organisation ou encore leurs outils, et de vous proposer un véritable MBA des échecs et des succès de ces invités.

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 #68 Mercedes Erra - BETC - réussir le défi de sauver la publicité française | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:21:29

J’ai l’honneur de recevoir aujourd’hui une icône de la pub. Et d’ailleurs, une icône tout court. Le genre de femme qui te donne l’impression qu’une seule vie ne suffit pas, dès qu’elle se met à parler de passion et de soif de création. Mercedes Erra me raconte ses convictions, ses engagements dans les causes humanitaires et ce qui a nourrit son parcours avant et après la publicité. Née en Espagne, Mercedes ne vit pas facilement son arrivée en France. C’est son enfance silencieuse à cause de la barrière de la langue, puis le choc des deux cultures, qui participent à forger sa personnalité et lui donnent cette rage de changer la donne. “Comme je pensais que la langue était la chose la plus importante au monde, j’ai cru pendant longtemps que pour être Française, il fallait apprendre la langue et de devenir prof. J’ai même essayé de changer mon nom pour un autre plus français.” Une fois son professorat en poche, elle se rend compte que ce n’est pas vraiment ce qu’elle voulait. Deux ans d’HEC et un 2ème diplôme plus tard, elle atterrit chez Saatchi & Saatchi pour un stage, tombe amoureuse du métier et se retrouve DG au bout de 8 ans. “J’entre dans un job et tout de suite je me sens responsable de tout… Finalement, à force de régler les problèmes de tout le monde, je suis devenue directrice générale.” Elle enchaîne avec l’aventure BETC au sein du groupe Havas, l’une des plus grandes agences de communication françaises où elle travaille pour le compte de clients tels que Evian, Air France ou encore Danone. Le “E” de BETC, c’est elle. On parle des enjeux de la publicité, de ses gros leviers et notamment de :qu’est-ce que fait la valeur d’une marquela recette d’une bonne campagne, le rôle de la stratégie et l’importance de la persuasioncomment l’on recrute / manage un bon team de créatifsce qu’est une entreprise miracle “Ce n’était pas pour devenir riche que j’ai créé cette boîte, mais pour avoir la plus belle des agences… Chez nous, quand tu gagnes un client, tu fais en sorte que ça soit pour la vie, tu ne t’occupes pas seulement de sa communication, tu fais en sorte qu’il aille bien.” Retrouvez Mercedes sur : Facebook / Linkedin Le site de BETC ** Je tiens à remercier www.october.eu/doit et www.livi.fr pour leur soutien au moment de la première diffusion de cet épisode de GDIY

 #67 Pierre-Alexis Bizot - “Domingo” : qui a dit que jouer à des jeux vidéos ne vous mènerait nulle part? | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:37:37

Il y a des gens qui travaillent 35 heures par semaine. Domingo, lui, il streame 35 heures par semaine. Si vous avez moins de 25 ans, il y a une chance pour que vous connaissiez mon invité. (Et dans ce cas je pourrais probablement vous tutoyer.) Si ce n'est pas le cas, je vous suggère vivement d’écouter cet épisode qui va vous faire découvrir un monde caché, celui qui remplace “l’access prime time” et “le prime time” de notre enfance. Ce monde, c’est le monde fabuleux des streamers, de Twitch (oui, cette boîte achetée 1 milliard par Amazon il y a quelques années), des gamers, et des youtubers. Je vous propose un échange passionnant avec Pierre-Alexis Bizot, l’un des plus grands streamers français, plus connu sous le pseudo de “Domingo”. “J’ai eu le bac alors que personne ne pensait que j’allais l’avoir… J’ai toujours eu du mal avec le côté peu pratique de l’école.” Cet épisode nous fait découvrir, entre autres, comment on peut passer du gaming hardcore à l’animation de l’émission du dimanche soir sur NRJ. Du haut de ses 24 ans, “P-A” a déjà une communauté de plus de 500 000 abonnés qui suit ses lives sur son compte Twitch, ses vidéos sur youtube (Domingo et Domingo Replay), et encore plusieurs centaines de milliers d’auditeurs sur son émission “Le Domingo Radio Stream sur NRJ”, qu’il anime chaque dimanche soir à 20H.  “Au lycée, je cachais que j’étais un gamer, je ne partais pas en soirée pour rester m’entraîner avec ma team.” Il me raconte sa passion, pas toujours assumée, pour les jeux vidéo en tout genre et ses débuts en Angleterre sur la Web TV Eclypsia. Il décide ensuite de passer par la case école de commerce avant son retour en force avec la célèbre “Stream Team”, collectif regroupant la crème de la crème des gamers. Domingo est désormaisentrepreneur : il dirige une boîte de prod ainsi que Domingo.tv,animateur : il anime sa propre émission sur NRJ,Youtubeur : se filme en direct plus de… 35 heures par semaine. On est assez loin de l’image du gamer qui se la coule douce en fumant des joints sur son canapé... On parle aussi d’influence, de placement de produits, de publicité intelligente, de stratégies dans le gaming et de ce que ce sport (car oui, le “e-sport” est un sport) peut apporter aux joueurs. J’apprends même un nouveau jargon, notamment des termes tels que “se faire swater” ou le “MMO - Massively Multiplayers Online” “Si tu veux faire du stream, tu dois rester authentique.” En gros, Domingo est exceptionnel et son contenu l’est tout autant. Jetez un coup d’oeil à ce qu’il fait, vous ne le regretterez pas ! Vous pouvez aussi le suivre sur ses réseaux sociaux où il est tout aussi actif : Instagram  / Twitter  / Facebook    /   Linkedin ** Je tiens à remercier www.october.eu/doit et www.livi.fr pour leur soutien au moment de la première diffusion de cet épisode de GDIY

 #66 Cyril Chiche - Lydia : le futur Paypal est Français, et il s’appelle Lydia. | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:05:56

Cyril Chiche est vraiment incroyable, que cela soit dit d’emblée. Un concentré d’énergie aussi positive que contagieuse. “Je suis sérieux, mais je ne me prends pas au sérieux.” Cyril est le co-fondateur de Lydia, l’application méta-bancaire qui a révolutionné la vie de beaucoup de gens et notamment leur façon de gérer leurs opérations du quotidien. Un succès qui n’en est encore qu’à ses débuts. C’est avec une grande fierté qu’il me raconte cette aventure entrepreneuriale, depuis la genèse de l’idée lors d’un apéro jusqu’au moment où le produit est adopté pour de bon par les utilisateurs, en passant par un effet réseau assez bluffant. “Il n’y a rien de plus dingue que de se lancer dans un truc hyper réglementé dont tu ne connais rien, puis d’entendre une personne que tu ne connais pas dire “Je te fais un Lydia”. D’ailleurs, Cyril me raconte l’origine du nom de l’application, nom qu’il est loin d’avoir choisi au hasard... Cyril revient aussi sur ses débuts et comment il a atterri par hasard dans Neartek, boîte d’informatique où il a fait son premier stage. Depuis, il a créé Avitis et Drinkon.me, la version Lydia qui permet de payer des tournées dans les bars. “Me prendre des refus à longueur de journée est la plus grande leçon d’humilité que j’ai pu recevoir en début de carrière.” Pour résumer, Lydia aujourd’hui, c’est :7 ans d'existence avec une croissance exponentiellePlus de 50 employésPlus de 23 millions d’euros levés100 000 nouveaux comptes ouverts rien qu’en décembre dernierUn total de 900 000 nouveaux utilisateurs en 1 an contre 700 000 les 4 premières années3 300 de nouveaux inscrits chaque jour (!!) Le tout, sans jamais avoir eu besoin de faire du marketing et seulement grâce à son modèle d'acquisition. Le secret de cette réussite ? 4 piliers qu’il a su respecter jusqu'au bout :Mobile onlySecurity first - pas de compromis sur la sécuritéReal time - le côté instantanéCustomer centric - le service client fait partie du produit Quelques livres recommandés par Cyril (et moi) : L’obsession du service client - Jonathan Lefèvre The Paypal Wars - Eric Jackson L’homme qui plantait des arbres - Jean Giono Quelques applications utiles : Dashlane City Mapper Google Flight Retrouvez Cyril sur son  Linkedin   ** Ce podcast est sponsorisé par OCTOBER **

 #65 Clara Gaymard - RAISE - gérer 10 000 personnes, 9 enfants, puis un fonds d '1 milliard d'Euros | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:39:30

Clara Gaymard décoiffe.  Un petit bout de femme, simple et accessible, qui a géré des deals gigantesques, 9 enfants, des milliers d'employés et qui te raconte son premier jour à Sciences Po, dans ses sabots rouges avec son ciré jaune… le tout en totale transparence, en toute simplicité, forcément ça fait quelque chose. "J'ai enlevé 2 mots de mon vocabulaire - Victime et coupable" Je vous propose aujourd'hui un échange unique avec l'ancienne patronne de GE (10.000 employés à l'époque), en France et ailleurs, qui me raconte sans filtres quelques épisodes de sa vie. "Je voulais comprendre comment fonctionnait le monde" Depuis 5 ans, Clara est la co-fondatrice de RAISE avec Gonzague de Blignières, une société d'investissement "evergreen", qui gère près d'1 milliards d'euros d'actifs. Rien que ça. Raise donne 50% de ses bénéfices à Raise Sherpa (sa fondation) et s'organise avec une parité totale à tous les échelons "Les femmes n'ont pas cet élément clé qu'est le pouvoir de décider" Nous parlons des femmes, de Jacques Chirac, de son père, de l'administration, de ses décisions avec ses neufs enfants ou encore des deals avec Steve Jobs ou FedEx. "Quand tu sais que tes parents t'aiment, tu pars avec le meilleur bagage dans la vie." Je remercie Lilas Duvernois pour la mise en relations ;)  Inscrivez-vous gratuitement en cliquant juste ici pour recevoir chaque semaine tous les nouveaux épisodes directement dans votre boîte mail -> https://www.gdiy.fr/#newsletter -----  Retrouvez Raise sur www.raise.co Suivez Clara sur linkedin

 #64 Joachim Dupont - Anaxago - Quand ton sujet de mémoire devient ton projet de vie | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:28:57

Joachim Dupont est l’un des tous premiers investisseurs dans une de mes boîtes : www.ouiflash.com , avec sa palteforme de Crowdfunding “Anaxago” Avec lui, j’ai fait des rendez-vous très tendus, lors desquels tout le monde s’excitait autour de la table. Ca bombait le torse, montrait les dents, sortait les griffes, une espèce de caricature de rendez-vous business à l’ancienne. Joachim, lui était là, tranquille, serein, du haut de ses 27 ans à l’époque, à dire les choses les plus intelligentes, efficaces et pragmatiques à de vieux briscards du business. Il m’a carrément soufflé, séché. C’est sur un ton calme et serein dont il a le secret qu’il me raconte la genèse d’Anaxago. Un projet qui à l’origine était son sujet de mémoire à Paris Dauphine. C’est à 22 ans, en février 2012, qu’il décide avec ses condisciples, de monter sa boîte avec les 20 000 € de crédit étudiant, “détournés” pour l’occasion. Il me raconte l’évolution de la boîte, les levées de fonds, l’association professionnelle qu’il crée pour mettre en place un cadre protecteur et grâce à laquelle les statuts et le modèle “conseil en investissement participatif”, ont été créés. "Il faut que l’on soit au niveau du meilleur investisseur de la plateforme. C’est important dans la culture d’entreprise d’être ambitieux.” Joachim m’embarque dans un tour au coeur de la machine d’investissement : on parle de ses mécanismes de prévention, de signaux pour repérer les bons ou mauvais dossiers, de la façon de les étudier et notamment de quelques indicateurs clés, tels que ces 5 critères d’éligibilité : 1. L'équipe et son implication financière - Combien nous avons investi dans le projet et a-t-on déjà joué son propre argent? - La frugalité et le sens de l’argent 2. L'actif - qu'est-ce que j'ai comme actif réel ? 3. L'opportunité de marché - (dépendance / fournisseurs / intensité concurrentielle) 4. Le plan de développement - suffisamment ambitieux mais surtout crédible avec les actions mois par mois, semaine par semaine, jour par jour. 5. Le modèle économique : Comment créer de la valeur avec notre actif / y-a-t-il des alternatives ? Avec, en bonus ce qui peut faire que quelques boîtes se plantent :Pas assez de focus commercialUne mauvaise gestion RH / Management / Accélération “On préfère qu’un client n’investisse pas plutôt que de se mettre en danger.” Quelques livres recommandés par Joachim (et moi, des livres de chevet!) : Twelve weeks here  de Brian P. Moran Principles de Ray Dalio Mastering the Rockefeller Habits de Verne Harnish Hard things about Hard things de Ben Horowitz (Must Read!) Sales acceleration formula  de Mark Roberge Pour Suivre Joachime Dupont, rendez-vous sur : Facebook / Twitter / Linkedin 

 #63 David Abiker - tout plaquer pour être un électron libre | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:32:50

L’épisode d’aujourd’hui est une balade, au sens propre comme au figuré. Une balade durant laquelle j’accompagne David Abiker à travers les sentiers du bois de Boulogne pour parler de ses expériences professionnelles et de ses faces cachées. David est connu pour ses chroniques télé et radio, mais peu de gens savent comment il en est arrivé là, ni ce qu’il s’amuse à faire quand il n’est pas derrière les micros. C’est donc à bout de souffle (surtout moi) mais pas à court d’humour, de sagesse et de belles expressions, qu’il me raconte : Sa vie avant la chronique : Dans le droit chemin, de SciencesPo au Conseil municipal en passant par la Monnaie de Paris. Après les études à SciencesPo et le service militaire, il prend son premier poste en tant que responsable pédagogique à SciencesPo. Il devient ensuite consultant en communication financière. Puis en 2000, il est nommé directeur de la communication et de la formation du groupe Dagris, avant de devenir responsable des ressources humaines et attaché de direction à la Monnaie de Paris. Il est élu conseiller municipal divers-droite et publie de son livre “Le musée de l’homme” traduit en coréen et en italien, et vendu à presque 40 milles exemplaires en France. “Si c'était à refaire, je serais sociétaire de la Comédie-Française.” Sa vie de chroniqueur : Lorsqu'on lui diagnostique un cancer, David décide de se faire sa place dans le monde de la chronique. Il fait ses des débuts dans la chronique Arrêt sur image sur France 5 jusqu'en 2005Il enchaîne avec une chronique dans Marie Claire pendant 7 ansIl crée le Big Bang Blog en 2003Il fait une chronique sur les blogs dans la matinale de France Inter jusqu’en juillet 2007En 2007, il rejoint France Info où il présente les rubriques A la Une du Net et L'invité du Net puis de 2008 à 2010, il présente David Abiker et les Infonautes sur la même chaîne.En 2010, il rejoint Europe 1 où il présente Vous allez en entendre parler jusqu’en 2011, puis Ailleurs sur le web, Ça va mal finir, Le billet d'humeur, Des clicks et des clacks, C’est arrivé cette semaine ou encore la célèbre Revue de presse.... Parallèlement, il fait la chronique de l'émission La Nouvelle Édition sur Canal+ et participe à d’autres émissions telles que Portrait de familles sur Gulli. “De blog en aiguille, j’ai acquis la parfaite panoplie du gars qui devient chroniqueur… puis je me suis retrouvé sur les réseaux sociaux.” Sa vie après la chronique “Les réseaux sociaux sont un lieu de mensonge...je me suis dit, quitte à mentir, autant se mettre en scène.” C’est là qu’on arrive à ma partie préférée, celle où on découvre les différents personnages incarnés par David sur ses réseaux sociaux. Le DRH défroqué : il s’amuse à poster, sur son Linkedin des publications aussi divertissantes qu’instructives autour de sujets sérieux mais d’une façon qui l’est un peu moins et avec une touche d’humour qui lui est propre. “J'utilise mon compte comme une sorte de newsletter ou de blog et poste des petites brèves sur le travail, le déséquilibre vie-stressée-vie-débordée, les angoisses et les émotions professionnelles.” Franck François : Le chanteur populaire aux diverses parodies qu’on retrouve sur certains de ses posts Twitter et dans sa story Instagram, intégralement habillé en léopard et coiffé d’une belle coupe mulet comme on les aime. David me raconte son organisation quotidienne et ses petites routines qui lui permettent de garder son équilibre ainsi que ses conseils pour ceux qui veulent produire du bon contenu et réussir à le diffuser. 3 basiques pour trouver du boulot sur les réseaux sociaux :Ne jamais lâcher la proie pour l’ombre → bien réfléchir avant de quitter un poste pour partir à l’aventure.Questionner son réel désir → Se poser la question : qu’est ce que je veux réellement ?Avoir un client → Quand on a le client, on a l’activité. “Faire du contenu, ce n’est pas porter une idée, c’est être porté par une idée... C’est aller chercher un détail et en raconter l’histoire”. Suivez David sur ses réseaux : Facebook / Instagram / Twitter  / Linkedin Et aussi sur : La revue de presse - Europe 1

 #62 Olivier GOY - October et 123 IM - Comment faire fortune en prêtant de l’argent | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:48:21

Olivier GOY, c’est du super lourd. C’est ce que je me suis dit au bout de 10 minutes d’échange avec lui derrière nos micros. Pour la faire courte : le mec a inventé le financement participatif d’entreprises en 2001 en France avec 123 investment managers (ex 123Venture). Tout simplement. Aujourd’hui, il dirige October (anciennement Lendix), qui propose aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises, avec des taux d’intérêts défiant toute concurrence. D’ailleurs, pour vous, fidèles auditeurs de #GDIY, October vous offre votre premier prêt de 20€ qui seront directement versés sur votre compte pour 200€ abondés (par CB ou virement). Pour ce faire, il suffit de : 1# Vous rendre sur ce lien : https://app.october.eu/signup 2# Renseigner le code “ cosavostra “ dans l’encadré PARRAIN du formulaire d’inscription *Pour information 20€ constitue le minimum de prêt sur October. Olivier pèse lourd, non seulement avec les 1,3 milliards d’euros sous gestion sur 123IM, mais surtout par son expérience dans le financement de startups (x80 sur le million investi dans Critéo…). C’est cette expérience qu’il nous partage dans cet épisode de Génération Do It Yourself. Quand tu es entrepreneur depuis l’âge de 26 ans et que tu t’es frotté au monde de la finance, des banques et des fonds d’investissements aussi prématurément, tu te prends certes des claques, mais si tu arrives à les surmonter, tu deviens invincible. “Je considère que c’est une chance de ne pas avoir fait de grande école, ça m’a permis de sortir des sentiers battus.” Avec Olivier, on parle d’argent, d’investissement, de levées de fonds, de différentes formes de “crowd funding”, les prêts, le don, le capital. On parle aussi de faillite, de crise ou encore de fraude... “Ce n’est pas la terre entière qui est malhonnête, mais c’est 1% de la terre entière qui l’est de façon répétitive… Il ne faut pas les laisser en totale impunité.” Olivier me raconte comment il tombe amoureux du capital risque et de la tech après un premier stage à Paris MGT (clin d’oeil à David Salabi). Comment il se fait gentiment chasser de Partech au bout de 9 mois, avec pour prime de départ un bureau et un stagiaire (pour continuer à bosser à mi-temps). Et en quoi c’est différent d’entreprendre à 26 ans ou à 40 ans. Quand tu montes une startup à 26 ans, tu es courageux, mais ta naïveté peut te coûter cher : Lancement de 123 IM alors qu’on te dit d’aller voir ailleurs : comment proposer aux investisseurs particuliers de diversifier leur patrimoine en investissant autrement : le private equity 2.0 Mal calculer son lancement (4 septembre 2001). 200 000 euros dépensés, 30 000 docs envoyés et... 0 retour. Réussir à faire une première levée de 2 millions d’euros et se remettre sur pieds. Se prendre la crise de 2008 en pleine face et faire plein d’erreurs d’investissement. Mentir à son banquier pour emprunter 3x 80 000 euros en prétendant vouloir acheter une voiture de sport alors que c’est pour rembourser ses dettes. 2 leçons de cette période : ne pas être le premier à faillir - sinon on est pointé du doigt. Et ne pas faillir plus que la moyenne. Aujourd’hui, 123 investment managers a 17 ans, compte une équipe de 60 personnes, génère plus de 45 Millions d’Euros de CA et a plus de 70 000 clients. Son tout premier stagiaire Xavier Anthonioz en est devenu le président du directoire. Quand tu montes une startup à 40 ans, tu es plus prudent même si tu as un carnet d’adresse bien fourni : Voir le décret d’ouverture du pret (2014) comme une opportunité et en profiter pour lancer October : plateforme de prêts qui permet aux investisseurs particuliers et institutionnels de prêter entre 20 et 2 000 euros aux PME, TPE.. (pas aux startups) Réussir à lever 51 Millions d'Euros en un premier tour de table en 24h. Participer à la lutte contre les tentatives de fraudes: mener l’enquête, récupérer 500 000 euros et mettre 3 fraudeurs en prison. Investir son propre cash pour être toujours conscient des risques et des enjeux. Aujourd’hui, October prête de l’argent aux banques et collabore même avec certaines d’entre elles grâce à son service conçu pour être complémentaire aux prêts bancaires. Sa difficulté n’est plus de trouver des prêteurs mais de trouver à qui prêter. “Une entreprise ne peut fonctionner qu’en recrutant des gens qui sont meilleurs qu’elle : plus intelligents et plus compétents dans leurs domaines respectifs.” Pour finir, Olivier me partage ses conseils, applicable à 26 ou 40 ans :Fuir les personnes qui n'affichent pas de résiliencePardonner l'erreur techniqueNe pas avoir peur de regarder ce que font les concurrents et ne pas hésiter à les copier Suivez Olivier sur : Twitter  / Facebook /  Linkedin /  Instagram Et surtout sur téléchargez l’application d’October.eu

 #61 Shanty Baehrel - Shanty Biscuits - La BisQueen de provence qui régale les grands du luxe. | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:22:10

“Si tu ne suis pas le compte Instagram de Shanty Biscuits, tu as raté ta vie.” C’est en gros ce que ma femme m’a dit quand je lui ai dit que je ne connaissais pas “Shanty”. La vérité : “si tu ne connais pas Shanty Baehrel, tu as raté ta vie”. Je vous propose une séance de rattrapage d’une bonne heure d’audio cette semaine dans Génération Do It Yourself. L’épisode d'aujourd'hui est une ode à la gourmandise et aux petits plaisirs simples de la vie mais aussi à l’humour et surtout à la démerde. “Je n’ai pas monté cette boîte pour moi-même, mais plutôt pour les autres... Je ne me suis pas dit : je vais monter un business. Je me suis juste dit : il faut que ça existe. Et je l’ai fait.” C’est la délicieuse Shanty (oui c’est son vrai nom) qui me raconte l’aventure Shanty Biscuits, depuis sa gestation dans l’atelier de ses parents en Provence jusqu’à sa percée dans le milieu du luxe, sans grandes études, sans argent, sans aucune expérience dans l’entreprenariat. “C’est cool de pouvoir personnaliser son biscuit, mais c’est encore plus cool de pouvoir choisir soi-même sa personnalisation.” C’est en recevant en cadeau un kit de pâtisserie contenant un tampon pour biscuits “Approuvé par le chef” que lui vient l’idée de lancer sa fabrique. Aujourd’hui, du haut de ses 5 ans, Shanty Biscuits a déjà gagné le “Prix Clémentine” de Veuve Clicquot et a réussi à passer de 400 biscuits produits et emballés manuellement par jour à 30 000 (par jour!!) en agrandissant son équipe (13 personnes) et en industrialisant son processus. Le tout en triplant chaque année son chiffre d’affaires. C’est à travers de folles anecdotes qu’elle me livre sa petite recette handmade du succès : 1 - Commencer avec les moyens du bord :Un kit avec un emporte pièce en forme de biscuit et l’alphabet en tampons, à 5€.Un petit site marchand fait gratuitement par ses amis contre des biscuits pour leur mariageUn atelier improvisé dans le salon de ses parents. 2 - Faire preuve d’ingéniosité :Faire appel à des influenceurs alors que le marketing d’influence n’était pas encore reconnu. (clin d’oeil à Youmake Fashion)Se faire aider pour la finance en s’associant avec des experts (à ne pas reproduire sans pacte d’actionnaires) puis se faire aider pour récupérer ses parts et sauver sa boîte (Poke @The Family)Demander du renfort auprès de ses amis quand on a accepté de produire 3 000 biscuits par semaine pour un gros client alors qu’on est seul. 3 - Prendre des risques et savoir s’écouter :Refuser un CDI et les conseils de son père s’il le fautAccepter les gros défis (30 000 biscuits en 1 mois pour Fritchi)Rester fidèle à soi-même et se servir de son humour pour gagner le coeur de sa cible sur Insta. “Si je devais commander un biscuit, ça serait un truc drôle” Pour arriver jusque là, Shanty a dû mettre les mains à la pâte (pas que celle du biscuit) et apprendre sur le tas à gérer les galères, les premiers recrutements, les chantiers, les déménagements, les levées de fonds et les dossiers de préfinancement.   Ses objectifs en 2019 :Se lancer à l’international (USA?)Grossir encore plus sa prod et ses équipes (x5)Lancer un biscuit visant à concurrencer l’incontournable Speculoos pour les cafés Ses recommandations : podcasts :Génération Do It Yourself (elle me l’a dit en off :) )Generation XXhow i build thisGrowthMakers livresBienheureux les fêlés - Philippe Bloch (Columbus Café) et n’oublie pas : “Si tu ne suis pas le compte instagram de Shanty Biscuits, tu as raté ta vie.” -> Facebook  / Twitter / Instagram

  #60 David Salabi - Cambon Partners - Taquiner Rothschild et Lazard quand tu es fils d’immigrés modestes du 13ème | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:40:16

Dans cet épisode, je vous propose un échange franc et parfois émouvant, avec une personnalité qui m’a beaucoup impressionné par sa simplicité, son humilité, son exigence et sa clairvoyance. C’est Maxime Topolov (Ep.56) qui m’a recommandé (à fond) de rencontrer David Salabi. David est le fondateur de Cambon Partners. Pour un grand nombre d’entrepreneurs, en particulier dans la tech, “Cambon” c’est l’une des structures que tu dois absolument contacter si tu veux vendre ou acheter une boîte, ou encore lever des fonds. Il se positionne aujourd’hui fièrement en face des Rotschild ou encore Lazard, dans l’univers du “M&A” (dire “M-N-é” - la fusion Acquisition). C’est avec beaucoup d’émotion qu’il me raconte les débuts de sa plus grosse réussite, Cambon Partners. Et qu’il s’empresse de faire un clin d’oeil à Philippe Druon qui a cru en lui et lui a presque forcé la main pour se lancer dans tout ce dont on va parler ensemble... “Ce qui m’arrive aujourd’hui, jamais je ne l’aurais imaginé… Essaye de réfléchir à ce qui te fais rêver et lance-toi ! “ Il me raconte ses premiers deals, les plus et les moins gros, sa stratégie pour grossir, avancer d’une façon linéaire, opter pour l’autofinancement, être sélectif à l'entrée et prendre des deals auxquels on croit… Bref, un retour d’expérience inestimable et de précieux conseils. “Ma meilleure formation ? Passer un an et demi à vendre des boîtes qui perdent de l’argent. Les meilleurs deals sont ceux où l’on suit les entreprises sur la durée, le temps qu’elles mûrissent et acquièrent la maturité suffisante pour se vendre.” Mais avant d’en arriver là, voici le chemin que ce dealmaker quarantenaire a traversé : Elève moyen, il n’a jamais été premier de sa classe, avant de l’être au concours de comptabilité de Paris Dauphine (en seulement 2 mois de préparation).Il trouve un boulot rapidement dans l'audit et pour aller au bout du cursus, il passe le concours d'expert comptable et obtient son diplôme.Au bout de 2 ans d’audit, il quitte Deloitte : ce qu'il l'attire, ce n'est pas la finance d'entreprise.Par hasard, une collègue lui propose de travailler pour Arjil, une banque d'affaire du groupe Lagardère.Au bout de 3 ans à bosser 20 heures par jour et 7j/7, il décide de quitter son employeur pour travailler dans une petite agence de “M&A”. “J’ai appris tout seul, sur le tas. Je m’occupais de bons dossiers, mais avec un malaise relationnel et dans une hiérarchie illégitime... Je voulais travailler avec des gens compétents et non pas avec des gens qui avaient seulement un carnet d'adresses.” Aujourd’hui, David est un brillant banquier d'affaires, chef d'entreprise et éleveur de chevaux de courses. On termine par parler de son métier et de ce qui fait son quotidien; les “OBO”, le capital risque, le capital développement ou encore comment valoriser une entreprise, puis passer de la valeur au prix. “J’ai capitalisé sur mes références passées… et quand je me suis lancé, je ne me suis plus autorisé à échouer.” Suivez les aventures de David sur :  Twitter / Instagram / Linkedin / Facebook

 Hors Série - plus de Podcasts pour 2019 | File Type: audio/mpeg | Duration: 00:31:32

Les podcasts à écouter en 2019 À semaine spéciale, épisode spécial. En ces jours de flottement entre les années, je vous partage un premier hors-série : mes recommandations de podcasts pour 2019 en format podcast (logique). J’ai regroupé tous ceux que je prends vraiment plaisir à écouter. Avec un peu de chance, vous aurez plus de temps que d’habitude pour en profiter au calme. Et accessoirement, ils peuvent aussi être utiles pour vous inspirer en matière de bonnes résolutions…

 #59 CATHERINE BARBA - marraine ou mamie du web français? | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:01:51

Quand Catherine Barba est rentre dans ton bureau, tu ressens une énergie positive immense. Une sorte de Kamehameha en pleine face. Je crois que ça s’est entendu pendant tout l’épisode. Recevoir l'une des pionnières du digital a.k.a. “la marraine du Web”, ça donne un podcast avec des airs de retour vers le futur. Catherine Barba nous fait revivre la naissance de l’internet français dans les années 90, cette belle époque où 120 000 internautes paraissait déjà être un nombre surréaliste. “Il faut de l'énergie pour transformer le monde et se transformer soi même.” C’est par hasard que cette entrepreneure débordante d'énergie (et fana de drogues légales en tout genre) s'est lancée dans le domaine du e-commerce. En lisant le magazine Télérama, elle tombe sur un jeu concours du syndicat de la presse. Le sujet : l'arrivée d'internet et son impact sur la lecture de la presse. On est en 1995, elle gagne la première place. Et en fait son sujet de mémoire. Elle enchaîne chez OMD où elle réalise ses toutes premières campagnes de pub digitale:     " C'était le début, il fallait évangéliser. Je faisais le tour des clients de l'agence, des personnes présentes en interne, pour leur dire : ceci est rectangle, ça s'appelle une bannière, on peut cliquer dessus... on découvrait les CPM, l'achat d'espace, les portails, c'était formidable de participer à la naissance de cet univers." Plus tard, lors d’un déjeuner avec les dirigeants de l'entreprise iFrance, entre deux verres d'eau et le dessert, on lui propose le post de directeur général d’iFrance. “Je trouve que j'ai beaucoup de chance, parce que les rencontres, tu ne les fabriques pas, elles s'imposent à toi et elles deviennent ton chemin.” Après la vente de iFrance à Vivendi universal, ses parts lui permettent de se lancer dans l'entreprenariat :2004 : Cashstore (500 000 utilisateurs) : un site de cashback qu’elle revend au groupe Plebicom.2005 : Malinea une agence de conseil sur l'amélioration de la conversion des sites e-commerces qu’elle revend aux fondateurs de vente-privee.com.2012 : chez CB Group, elle accompagne de grosses sociétés de commerce traditionnel telles que Leetchi, French Web, Bedycasa, Soshape...etc. “Créer une boîte, c'est le yoyo émotionnel.” Aujourd'hui, Catherine, c’est la Lady Gaga du Retail: Elle observe la transformation numérique du commerce et en fait des conférences.Elle investit dans des startups ultra innovantes et prometteuses dans le domaine du retail tech, parfois à travers un fond qui s'appelle Bleu capital.Elle organise des événements comme le Win Forum à New York et la NRFrench PartyElle a même fait des chroniques, de la télé et des livres :“2020 : la fin du e-commerce” et “Le magasin n’est pas mort”Elle s’engage pour augmenter le nombre de femmes investisseures et entrepreneures grâce à SISTA.last but not least, Catherine est probablement l’un des rares pur sang du digital, qui siège au conseil d’administration d’une entreprise du CAC 40, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de Renault, s’il vous plaît! Tout ça mérite bien quelques breloques :: 2017 → Chevalier de la Légion d'honneur 2012 → Chevalier de l'ordre national du Mérite “Si l’on veut recevoir il faut donner… Je relativise absolument tout, je dois être un peu bouddhiste, je n'oublie jamais que la vie est courte et que tout passe…”   Suivez les aventures de Catherine sur : Facebook / Instagram / Twitter / Linkedin

 #58 Paul Morlet - du BEP électricien à Lunettes Pour Tous (en passant par cheminot) | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:31:03

Mon invité de cet épisode est un jeune type incroyable. Voilà, c’est dit. Paul Morlet est la preuve vivante que l’on peut faire des merveilles en partant les poches vides, sans réseau. À à peine 28 ans, il a déjà convaincu des stars internationales de l’aider à vendre ses produits et s’associe avec l’un des plus grands entrepreneurs français, Xavier Niel. “J’ai monté ma boîte parce que je n’avais pas de travail. C'était un besoin individuel.” Ayant grandi à Lyon, dans une famille très modeste, le rêve de Paul était de trouver un travail stable, d’obtenir un crédit et de s’acheter une maison. Très jeune, dès le collège, il trouve le moyen de se faire de l’argent de poche en proposant des hacks de jeux vidéo et de films à la vente sur internet. “Je ne savais pas vendre plus cher que le marché, mais je savais acheter moins cher.” Son BEP d’électricien terminé, il s’engage dans une formation payée à la SNCF, dans l’espoir d’y trouver la stabilité rêvée ainsi que… le train gratuit. Il devient donc cheminot. Il déchante vite et se retrouve à travailler pour Carglass. A 20 ans, il sait que ce n’est pas du tout ce qu’il a envie de faire de sa vie. “à la SNCF, j’ai appris tout ce qu’il ne faut pas faire dans une boîte.” C’est lors d’une balade sous la Tour Eiffel qu’il crée sa première boîte, en voyant les Africains vendre des lunettes à microperforations. Il fonde Lulu Frenchie : il dépose ses statuts de SAS (de consultant!) trouvé sur internet à la chambre de commerce, achète des lunettes sur Alibaba.com à 40 centimes, leur apporte sa touche avec son imprimante, et commence à les vendre. Paul me raconte l’incroyable coup marketing qu’il arrive à faire en envoyant des tweets en masse sur les comptes Twitter de stars internationales pour leur faire porter ses lunettes personnalisées, l’AFP qui fait un reportage et toutes les télés de France qui le contactent pour parler de son histoire. Les commandes commencent à arriver sur son petit site bricolé, dont une de 80 000 lunettes pour le compte d’Absolut, avec 240 k € de chiffre d’affaire à la clé. Une histoire de dingue ? Attend d’entendre la suite : comment approcher Xavier Niel et s’associer avec lui. Paul entend parler de l'école 42. Impressionné, il décide d’écrire un message à Xavier Niel, qui lui propose de le rencontrer et finit par lui accorder 45 minutes au lieu des 10 prévues. Leurs échanges de mails réguliers finissent par donner naissance à un projet : Lunettes Pour Tous. Paul m’explique toutes les phases par lesquelles il a dû passer pour concrétiser ce projet : les travaux, les recrutements, la création d’un software lui permettant de vendre 400 lunettes par jour dans chaque boutique, sans oublier le discours commercial et toutes les complications auxquelles il fait face, la plupart du temps seul. “ Ce qui me rend fier tous les jours, c’est d’avoir réussi à offrir à des gens ce que je rêvais d’avoir. Et bien-sûr de permettre à des milliers de gens de s'offrir des lunettes sans se ruiner.” Aujourd’hui, Lunettes pour tous a plus de 230 employés en CDI et accueille plus de 1200 clients acheteurs chaque jour dans ses 9 boutiques (qui sont d’ailleur placées sous la protection des gilets jaunes). Et puis on termine en parlant évidemment du facteur chance, encore et toujours, mais surtout de rencontres et d’acharnement. “Il y a eu 3 ou 4 rencontres dans ma vie qui ont changé la donne.” Vous pouvez suivre les aventures de Paul sur : Facebook / Instagram / Twitter / Linkedin

 #57 Marc Fiorentino - MonFinancier.com - la dure transition de Trader à Entrepreneur | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:38:57

“Je me bats pour que les gens, quels que soient leurs moyens ou leur patrimoine, puissent faire fructifier leur capital. Regardez autour de vous : l’économie c’est vous !” Si tu fais partie de ceux qui pensent que la finance, c’est chiant à mourir, tu auras sans doute changé d’avis avant la fin de cet épisode, et définitivement si tu t'inscris à la Newsletter de MonFinancier.com Et pour cause. Mon invité est un ex trader reconverti en entrepreneur de la finance. Marc Fiorentino, co-fondateur de Euroland Corporate et Monfinancier.com, est LE golden boy français des années 80 et 90. “La sagesse, ce n’est pas marrant. Ce qui est marrant, c’est la folie… Il faut s’envoyer en l’air quitte à sortir de la route.” De HEC aux banques d’affaires américaines en passant par le service militaire, Marc me raconte son parcours : comment il se retrouve, sans trop l’avoir cherché, dans les salles de marché des plus grandes banques d’affaires, à diriger une équipe de plus de 700 vendeurs, traders et spéculateurs aux 4 coins du monde. “On se foutait de tout, on était là pour l’adrénaline, on avait l’impression d’être les maîtres du monde… on se prenait pour des dieux.” L’argent coule à flot, rien ne peut arrêter le Golden Boy, mis à part… son égo ! Marc me raconte les claques qui suivent cette période de gloire digne d’Hollywood : comment il fait faillite 2 fois en spéculant lui-même sur les marchés, comment il décide d’ouvrir sa propre banque d’affaire en recrutant plus de 70 personnes avant même d’avoir un seul client… “Le loup de Wall Street, ce n’était pas ma vie, mais il y a des choses que j’ai réellement vécues.” A 43 ans, Marc décide d’adopter une approche plus modeste. Il se lance dans du conseil pour les petites sociétés cotées avec EuroLand Corporate. “Je croyais que j’étais très bon, mais avec du recul, je me suis rendu compte que c’était surtout du bol.” On parle alors du facteur chance, présent chez presque tous les entrepreneurs ayant réussi. Comment le provoquer ? Quel rôle jouent les rencontres dans tout ça ? Et puis on parle de concepts forts liés aux sciences humaines, de démographie, d’économie et de l’impact de la technologie sur le futur de l’humanité… Un régal. Marc me raconte aussi son entrée dans l’univers des médias, encore un hasard. Ses 16 ans de chroniques chez BFM Radio, son blog, puis son intérêt pour le business “omnicanal” ( online / offline ) qui engendre la création de Monfinancier.com, LA newsletter de finances par excellence. Son modèle média marchand est bâti sur la conviction, la confiance et la communauté, avec 170 000 inscrits et plus de 90 personnes présentes aux conférences organisées chaque semaine. “ Pour être crédible, il faut être indépendant, et pour être indépendant, il ne faut vendre que ce qu’on aime.” Son combat pour la vulgarisation de la finance et la transmission de l’information économique ne s’arrête pas là, puisqu’il s’exprime dans ses nombreux livres dont :Tu seras un homme riche mon fils : https://amzn.to/2EjUzJ1Un trader ne meurt jamais : https://amzn.to/2Qn3ZJUSauvez votre argent : https://amzn.to/2QCWY7l Suivez les aventures de Marc sur : Facebook / Linkedin / Instagram / Twitter et abonnez-vous à mon Financier, c'est gratuit! https://www.monfinancier.com/newsletter/partager

 #56 Maxime Topolov - ADYAX - 13M€ de CA dans le luxe, les pieds dans les Crocs | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:27:58

J’ai rencontré un type chez Dior (l’un de nos clients) avec une paire de Crocs aux pieds. Très peu de gens seraient capables d’assumer. Mon invité, lui, ose. Maxime Topolov est sans complexes et ça lui réussit. “Si un mec refuse de signer un contrat avec toi parce que tu ne portes pas de cravate, c’est que tu peux surement te passer de ce contrat.” Dans GDIY, je reçois souvent des gens qui se construisent “from scratch”. Mais là, on tient un spécimen autodidacte particulièrement rare. “Petit” résumé du parcours de Maxime : Il débarque en France à 13 ans, sans parler un mot de français - bonne chance !Il réussit pourtant à boucler 3 années du cursus scolaire en une seule année.Il crée FireCrow, un jeu vidéo qui concurrence Rtype, le jeu référence dans le genre, et le vend 1000 francs à une boîte qui, elle, va le revendre à 2 millions. Il en profite au passage pour apprendre à coder et maîtriser la 3D. “Quand tu vois le résultat fini de ce que tu as réalisé, c’est jouissif. C’est la fierté de réussir à créer quelque chose avec ses propres mains.” Il fait des études de physique à l’université et bosse en parallèle.Il monte une boîte de sous-traitance de services de développement web (ETexis) en Russie et se plante.Il bosse sur du Wap, l'ancêtre de la 3G, et sur le site mobile de Playboy chez Haiku.Il rejoint Streamwide en 2007 pour créer et gérer des produits télécoms : messagerie vocale, routeurs téléphoniques, forfaits, etc. Il parvient à créer un système de cartes pré-payées pour le 2ème plus gros opérateur marocain. Et se retrouve avec des millions de cartes de recharge vendues, une base de données cassée et personne à part lui pour rattraper le coup.Entre-temps, il est sollicité par Jean-Baptiste Rudelle pour bosser dans une startup. Offre qu’il refuse sans savoir que cette start-up allait devenir Criteo… Oups. Tout ça, c’était bien avant de monter sa plus grosse réussite, ADYAX, aujourd’hui leader Drupal en France. Cette aventure-là commence par le plus beau des hasards : avec son associé Yann Peyron, dans le but de créer MyVideoPlanet (un site de réservation d'hôtel basé sur de la vidéo). Maxime choisit Drupal - alors que ce n’était pourtant pas ce qui se faisait de mieux technologiquement parlant. La réalité du marché fait que ça ne marche pas. L’idée des associés pour ne pas mettre la clé sous la porte, c’est de changer le nom du site en EDrupal et d’appeler les agences pour leur sous-traiter du dev sous Drupal. Brillant ! En moins de 2 heures, ils se font contacter par 3 agences, ce n’est que le début d’une grande aventure entrepreneuriale. Maxime me raconte absolument tout.Les premiers recrutements foireux dans sa ville natale puis ceux en Ukraine.Le changement de nom en ADYAX, sous pression de Driss, le patron de Drupal.Le passage à 350 employés en gardant une croissance annuelle de 30%.Les 500 k€ de CA la première année, suivis de 2 millions en 2011 jusqu’à 13 millions en 2017 (sans conquête s’il vous plaît !).Les différents basculement d’un modèle de sous-traitance purement “dev”, à un modele agence avec de la créa et du UX, avec toutes les difficultés pour se stabiliser à chaque virage.La vente de la boîte à Smile, dont il nous explique les dessous. “L’avantage du service, c’est que même si tu démarres sans argent, si tu fais de la bonne qualité, que tu es fiable et que tes prix sont raisonnables, tu auras de la croissance.” Bref, une jolie histoire avec un bon gros happy ending comme on les aime. Ecoutez-nous ! Vous pouvez suivre les aventures de Maxime sur : Facebook / Linkedin / Instagram / Twitter

 #55 William Kriegel - L’homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (et des centrales hydrauliques) | File Type: audio/mpeg | Duration: 01:21:33

Quand tu t’embarques dans des voyages sans rien prévoir à l’avance alors que tu as une santé fragile, que tu te retrouves criblé de dettes auprès des banques pour te lancer dans des projets fous sans aucune garantie de retombées et que tu passes de l’immobilier à l’équitation après avoir fait fortune dans l'électricité, on a tendance à te prendre pour un fou.

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