Histoire vivante - La 1ère

Entretien avec Gioia Avvantaggiato.Nous rencontrons Gioia Avvantaggiato, productrice du documentaire "La sale guerre de Mussolini", que vous pouvez découvrir dimanche 24 février 2013 sur RTS Deux:"A la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 1 500 Italiens ont été accusés de crime de guerre. Pourtant, aucun d'entre eux n'a finalement été poursuivi ni condamné. Tandis que les crimes des Allemands étaient jugés à Nuremberg, ceux des Italiens étaient étouffés par une conspiration du silence. Qui a protégé les criminels de guerre italiens? Pourquoi? De quels crimes étaient-ils accusés? Le 16 février 1943, 150 habitants d'un village grec occupé furent massacrés par les soldats italiens. Premier épisode sanglant d'une guerre que Mussolini mena contre les civils et qui aboutit à des milliers de morts...Une jeune historienne relance ce dossier qui révèle toute l’étendue d’un massacre occulté pendant soixante-cinq ans!"

Entretien avec Michel Porret.Nous recevons l’historien Michel Porret, professeur d’histoire moderne à la Faculté des Lettres de l'Université de Genève. Lauréat du prix Montesquieu en 1995, ses recherches portent notamment sur la culture juridique et politique des Lumières, la censure des livres, la médecine légale avant 1850, objets auxquels il a consacré plus de soixante-quinze publications. Il a notamment publié "Sur la scène du crime. Pratique pénale, enquête et expertises judiciaires à Genève (XVIIIe-XIXe siècle)" (Les Presses de l’Université de Montréal, 2009).

Entretien avec Maurice Aymard.Maurice Aymard est historien et administrateur de la Maison des Sciences de l'Homme. Dès 1960, sous la direction de Fernand Braudel, il s’est spécialisé dans l’histoire économique et sociale du monde méditerranéen à l’époque moderne. A partir de 1976, il s’est tout particulièrement consacré au développement des programmes de coopération internationale de la Maison des Sciences de l’Homme.Maurice Aymard a entre autre contribué à l’ouvrage collectif "L’Histoire et le métier d’historien en France, 1945-1995".

Un certain regard.En 1979, ce que l’on nomme alors la nouvelle Histoire est un phénomène de société. Les historiens qui la font accumulent les succès en librairie. Les noms de Jean Delumeau, Emmanuel Le Roy Ladurie, Pierre Chaunu, Jacques Le Goff, Georges Duby, Norbert Elias, Mona Ozouf ou encore un Philippe Ariès sont alors familier du grand public. Tout commence peut être en 1929 à Strasbourg, avec la création de la revue historique "Les Annales", fondée par Lucien Febvre et Marc Bloch, deux universitaires.

Entretiens avec Jean-François Soulet et Marco Cicchini.Jacques Mouriquand s’entretient avec Jean-François Soulet, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Toulouse-Le Mirail et chargé de cours à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse. Jean-François Soulet est spécialiste de l'histoire comparée du monde communiste et de l'histoire de la société civile. Il a publié "L'histoire immédiate - Historiographie, sources et méthodes" (Armand Colin, février 2009).En deuxième partie, nous rencontrons Marco Cichini, doctorant et assistant au département d'histoire générale de l'Université de Genève. Il achève une thèse sur les conceptions et les pratiques de police au XVIIIe siècle à partir de l'exemple de Genève. Marco Cicchini est co-rédacteur de la revue en sciences humaines "Carnets de bord".

Entretien avec Jean-Michel Carré.Nous accueillons Jean-Michel Carré, auteur du film que vous pouvez découvrir dimanche soir sur RTS Deux: "Chine, le nouvel empire"

Les mois de mai sont meurtriers.Cette première guerre de l’opium débouche sur une période de troubles et de révoltes. L’Empereur Guangxu et ses conseillers veulent mettre en place des réformes et moderniser les institutions politiques chinoises, mais les conservateurs soutenus par l’Impératrice douairière Cixi s’y opposent. Yen Fou est un intellectuel chinois de la fin du 19e siècle. Une figure marquante auquel un certain Mao fait lui-même référence dans certains de ses écrits au lendemain de sa victoire en 1949. Yen Fou et Sun Yat Sen, révolutionnaire considéré comme le père de la Chine moderne, sont parmi ces hommes qui avant le parti communiste chinois se sont tournés vers l’Occident pour rechercher la vérité et une voie à la crise qui agite leur pays.

Guerre internationale, révolte interne.Depuis le 16e siècle, les Portugais, les Espagnols puis les Hollandais et même les Russes ont commercé avec la Chine. Ils se sont implantés à Canton, Macao, Manille et Taiwan. Vers la fin du 17e siècle, ces pays ont obtenu l’ouverture de principe de tous les ports chinois aux bateaux étrangers. Mais au 18e siècle, les relations entre la Chine et les Européens changent et la politique commerciale s’inverse. La Chine limite le commerce avec l’étranger dans son étendue géographique et dans sa densité et instaure une politique résolument protectionniste. L’Empire se ferme sur lui-même. La bureaucratie impériale se charge du maintien rigoureux de la tradition et les élites deviennent radicalement conservatrices. Ces tensions entre la Chine et l’Occident déboucheront sur l’épisode de "la première guerre de l’opium".

L'apogée du diplôme.Voilà près de 90 ans que les Mongols dominent, que ces étrangers tyrannisent le peuple chinois. Ils sont désormais détestés. Ce n’est pas de leur seul fait car ils ont aussi joué de malchance. Leur mauvaise gestion s’est vue renforcée par les catastrophes naturelles qui ont meurtri bien des régions. Le peuple veut chasser les Yuan et faire tomber leur dynastie. Cela commence par les campagnes où les premières révoltes paysannes repoussent la dynastie Yuan dans les steppes de Mongolie. Un homme va être porté au devant de ces révoltes. Cet homme, révolté mais aussi ouvert et fin connaisseur des mécanismes complexes du pouvoir et de l’Etat c’est: Zhu Yuanzhang . À sa tête une autre dynastie voit le jour, celle des Ming qui a régné sur la Chine de 1368 à 1644.

Entretiens avec Jean-François Billeter et François Bougon. Jacques Mouriquand s’entretient avec Jean-François Billeter, sinologue et professeur émérite de l'Université de Genève. Jean-François Billeter a écrit plusieurs ouvrages sur la Chine et son enseignement reste partiellement accessible grâce à une dizaine de cours enregistrés en 1990 et mis en ligne par l'Université de Genève, notamment une "Histoire de la pensée chinoise" et une "Introduction à la civilisation chinoise et à la Chine d'aujourd'hui".En deuxième partie, au micro de Jean Leclerc, nous sommes en compagnie de François Bougon, journaliste au Monde, spécialiste de l'Asie et, ancien correspondant à Pékin de l'AFP, au sujet du changement de pouvoir en chine après les élections de novembre 2012.

"Noël dans les tranchées" de Michael Gaumnitz. Nous vous invitons à une rencontre avec Michael Gaumnitz dont nous avions par le passé diffusé un documentaire au sujet de la fraternisation entre soldats français et allemands lors du premier Noël de la Première guerre mondiale: "Noël dans les tranchées".Cinéaste, graphiste et peintre, Michael Gaumnitz a également réalisé, à partir du livre de Stig Dagerman "1946, Automne allemand".

Le journaliste Stig Dagerman.Aujourd’hui, nous nous intéresserons à Stig Dagerman, journaliste suédois et l’un des plus importants écrivains suédois des années 1940. L’une de ses œuvres, "Automne Allemand", est un témoignage de première force sur les conséquences de la défaite allemande et le destin de l'Europe.