Les femmes, toute une histoire show

Les femmes, toute une histoire

Summary: C¿est à l¿histoire des femmes et à leur marche vers l¿égalité que cette nouvelle émission de France Inter est consacrée

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 Laurence Equilbey, Agnès Boucher et l'humoriste Constance | File Type: audio/mpeg | Duration: 00:56:50

durée : 00:56:50 - Où sont les femmes dans la musique ? C’est la question que je me suis posée en consultant le programme de la Salle Pleyel, haut-lieu de la vie musicale française. Le diaporama des stars invités la saison prochaine laisse rêveur : à côté des grands chefs d’orchestre et des solistes comme Boulez, Gardiner, Abaddo, Perahia, Pollini et j’en passe (tous des hommes) il n’y a que trois femmes : les géniales Cecilia Bartoli, Renée Fleming et Natalie Dessay : toutes des chanteuses. Est-ce un hasard ? Bien sûr, il y a de grandes solistes comme Brigitte Engerer, Hélène Grimaud, Anne Gastinel… pardon à toutes celles que j’oublie….  En revanche, parmi les chefs d’orchestre, là, c’est le désert : pas l’ombre d’une femme : le chef, cet être quasi magique qui d’un simple geste galvanise un orchestre, le chef dont Herbert von Karajan reste encore pour le grand public LA figure légendaire, le chef est forcément un homme.  Et pourtant, heureusement il y a quelques perles rares : Laurence Equilbey, chef d’orchestre et chef de chœur, notamment du chœur Accentus qu’elle a créé et qui fête cette année son 20ème anniversaire. Elle dirige de nombreux orchestres prestigieux en France et à l’étranger, et cette année, qui est faste pour vous, elle a enfin son propre orchestre l’Insula Orchestra. Pour parler des femmes et de la musique, je reçois également Agnès Boucher, consultante en ressources humaines et mélomane, qui vient de publier un livre « Comment exister aux côtés d’un génie ? » chez L’Harmattan, consacré à 3 femmes du 19ème et du début du 20ème s : Fanny Mendelssohn, Clara Schumann et Alma Mahler. Ma 3ème invitée aujourd’hui, c’est Constance, une jeune humoriste de grand talent, qui joue à la Comédie de Paris, son deuxième one-woman-show « Les mères de famille se cachent pour mourir » : une série de portraits de femmes, de la mère de famille débordée et hystérique à la petite fille fausse sage et vraie perverse, en passant par la vieille prof frustrée et méchante… une heure et quart de rire, de bonheur et de grincement de dents.  

 Femmes et justice et avec Michelle Perrot, le droit de vote des femmes (3/3). | File Type: audio/mpeg | Duration: 00:54:28

durée : 00:54:28 -   Louise Weiss, mai 1935 © Keystone domaine public - 2012 / Keystone    Aujourd’hui, « les femmes et la justice ». Comme il semble loin (et c’est tant mieux) le temps où les femmes étaient totalement absentes des tribunaux (mise à part dans le boxe des accusés).  Rappelons quelques dates : En 1900, Jeanne Chauvin était en France la première femme avocate, autorisée à plaider. Inutile de vous dire le flot d’injures et de moqueries auquel elle dut faire face. Pour les magistrates, il faudra attendre le lendemain de la Seconde guerre Mondiale pour voir les femmes autorisées à exercer ce métier. Depuis, l’eau a bien coulé sous les ponts. La robe s’est si féminisée qu’aujourd’hui les femmes sont majoritaires parmi les avocats et les magistrats. Et que le bâtonnier du Barreau des avocats de Paris, est actuellement une femme : Christiane Féral-Schuhl, la deuxième à exercer cette fonction créée au Moyen Age. Pour parler de ces femmes qui ont choisi de faire du droit et de la justice leur métier (un beau métier) j’ai invité aujourd’hui Diane Rondot, photographe, qui vient de publier chez LexisNexis un très bel album de photos « Femmes et Justice » : 87 portraits de femmes. Parmi ces femmes, il y a maître Emmanuelle Hauser-Phélizon… avocate à Paris, ancienne membre du conseil de l’ordre… Spécialisée dans le droit pénal. Elle a prêté serment en 1988. Pourtant, cette vocation (car ça en fut une !) fut une vocation tardive : un jour, en écoutant Robert Badinter et Jean-Denis Bredin parler de leur métier. Mais d’abord, comme promis, en ce jour d’élection présidentielle, le 3ème volet de l’histoire du droit de vote des Françaises, avec notre historienne des femmes préférée, Michelle Perrot. Dimanche dernier et le dimanche d’avant, elle nous a raconté comment la Révolution de 1789 exclut les femmes de la citoyenneté active au même titre que les enfants et les fous ; puis comment le 19ème siècle confirma cette mise à l’écart… Pourquoi a-t-il fallu attendre 1944 pour que ce droit fût enfin reconnu aux femmes ? 

 Avec Michelle Perrot, le droit de vote des femmes (2/3) , et Meriem Menant alias Emma la Clown | File Type: audio/mpeg | Duration: 00:55:05

durée : 00:55:05 -   Hubertine Auclert © Radio France - 201Aujourd’hui, alors que nous ne sommes plus qu’à une semaine du deuxième tour de la présidentielle (une campagne où, soit dit en passant, la question de l’égalité femmes-hommes est loin d’être au centre des débats…), eh bien nous, nous allons en parler, à notre manière. J’ai demandé à l’historienne Michelle Perrot de nous rappeler l’histoire du droit de vote des Françaises.  La semaine dernière (après avoir évoqué le souvenir de sa mère, si heureuse, si fière de pouvoir enfin voter en 1945), Michelle Perrot nous rappela le moment crucial de la Révolution française qui décida (malgré les protestations de Condorcet et d’Olympe de Gouges) que les femmes n’étaient que des citoyennes passives, au même titre que les enfants et que les fous, et que leur place était à la maison et non dans l’arène politique. Aujourd’hui, 2ème volet de cette histoire : nous verrons avec Michelle Perrot à quel point le 19ème siècle fut mortifère pour les femmes ; avec quand même, heureusement l’apparition des suffragistes et suffragettes : ces superbes combattantes qui gardent encore aujourd’hui une image désuète, un peu ridicule, alors qu’au contraire, leur combat fut essentiel pour la démocratie, pour que le suffrage devienne véritablement universel en 1944. Le 3ème volet, le 20ème siècle, ce sera dimanche prochain, jour du deuxième tour. L’histoire permet de se rendre compte que ce qui, aujourd’hui, semble aller de soi (comme le droit de vote des femmes) hier tenait de l’absurde ou de l’insensé. De même… pourquoi pas ?... La parité, l’égalité des salaires ou le partage des tâches domestiques peut-être demain relèveront de l’évidence… Il est plus qu’urgent de rêver… Urgent aussi de rire. J’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Meriem Menant, « Emma la clown », deux grands yeux ronds sous un chapeau en cloche, un nez rouge (ou plutôt marron-rouge), une grande jupe un peu difforme, et une voix… un peu enfantine mais déterminée, qui sans cesse pose des questions, des questions parfois gênantes… Une voix que vous avez peut-être entendue aussi l’année dernière dans les matinales de France Inter, avec Brigitte Patient. J’ai le plaisir de recevoir également la productrice Juliette Guigon.. qui vient de produire pour Arte un web-documentaire, à la fois instructif et loufoque : Modern Couple, réalisé et joué par une femme et un homme: Lucia Sanchez et Andrès Jarach…

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