Get Stoned # 94 : Grooove !




Get Stoned   (let's ?) show

Summary: Get Stoned # 94 (2h 40) : Diffusée le Jeudi 20 Octobre 2016 sur le 100.7 de Sol FM.<br> <br> Groove, Rock n’ Roll &amp; Bottée ; une émission gastronomiquement menée.<br><br> <br> <br> Fonk des 70’s avec le Lafayette Afro Rock Band pour se chauffer les hanches avant de retomber dans nos démons qui sont rock n’ roll et la crasse avec Chrome Cranks et la Muerte, ce groupe indescriptiblement Belge desquels nous diffuserons quelques chansonnettes à la suite les unes des autres, dont une reprise assez transfigurée, c’est le cas de le dire ! <br> Les Black Angels prendront le relais pour nous amener de la cause à l’effet, avec les jams interminablement inspirés des Danois de Causa Sui. Nils Cline profitera notamment de ces accents de free jazz pour vous apprendre la guitare à sa façon.<br><br> <br> Nous arrivons enfin à Goat ! Véritable révélation de ce Desert Fest, nous écouterons quelques extraits de leur album « World Music » sensé mettre des mots sur leur indescriptible musique.<br> Pendant qu’on est dans le « world », faisons un petit détour par le Japon avec Shonen Knife, ce groupe exclusivement féminin qui ne manquera pas d’entretenir votre déhanché qui ne risquera d’ailleurs pas de s’arrêter avec A Certain Ratio et leur new wave rebondissante qui nous amène à Lydia Lunch dans le rôle d’une lycéenne débile bougeant la tête de gauche à droite sans se poser aucune question..<br><br> <br> Le sérieux revient avec the Room et une atmosphère un tantinet plus mélancolique mais autrement plus belle, telle la rosée matinale que nous interprète ces Belges que vous devez commencer à connaître.<br> Autre découverte de ce Desert Fest : Tau, qui je me répète compte en son sein l’ancien bassiste des vendus au cours d’une opération « tout doit disparaitre » à Nuclear Blast de Kadavar. Il a donc bien fait puisqu’il nous joue une musique innovente psychédelique comme les Allemands on si bien sut le faire, empruntant aux sonorités de Neu ou des plus britanniques de Spacemen 3. <br> On sort de nos religieuses rêveries avec le Reverend Beatman qui prescrit la lecture des versets hardcore avec DRI et Black Flag ! C’est ces suppôts de Satan de Indians qui en profitent pour nous brailler dans les oreilles avec leur metal compréhensiblement violent.   <br> Après cette tempête, c’est Spacement qui vous réconfortera avec leur Doom « gothique » (écoutez la voix), qui dure près d’une quinzaine de minutes, rappelant la guitare de Yob, il prend son temps pour décoller en douceur et une fois là haut : ne s’arrête plus !    <br> On s’aère ensuite les oreilles avec le minimalisme de Smog et sa somptueuse guitare dont il suffisait de parler pour que légitimement Colour Haze soit invité avec une magnifique version live de She Said jouée à Paris. <br> Après cette prière nous repartons en Allemagne avec Neu! et une de leurs musiques calme qui nous fait pénétrer dans l’élément aquatique que Saturnia invoquera à son tour par la suite. <br> Pour finir, nous nous quitterons avec Maurizio Bianchi et ses quelques mots sur son album Nefelodhis qui nous séparera jusqu’à la prochaine émission.<br><br> <br> <br> « The cloud has a meaning that goes well beyond the purely ‘physical’ point of view, that is it can hide something from sight or can announce the arrival of disturbance. <br><br> In fact in a metaphysical sense, the cloud represents trouble, worry, doubt, <br><br> uncertainty. And we are living in an historical time marked by these injurious and noxious effects.<br> <br> But Nefelodhis (in Greek, ‘cloudiness’) seeks to be an injection of moderate <br><br> positiveness and a propagation of concrete optimism, to dispel the clouds of anguish and obsession. »<br> (Maurizio Bianchi)<br>