One Thing In A French Day show

One Thing In A French Day

Summary: A small slice of a Frenchwoman's day -- in France and in French. A fun way to improve your French! (with language level and podcast transcript on the website) . On tuesdays, wednesdays and thursdays.

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 Faites vos jeux! | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:03

Cet après-midi, pendant que les filles étaient à leur cours de danse, Lisa et moi sommes allées faire un tour en ville. Il y a des magasins sympa dans le quartier de la mairie. Je n’ai pas voulu entrer dans la petite librairie avec ma poussette, mais je suis allée faire un tour dans un magasin de vêtements pour enfants. Je suis à la recherche d’un manteau d’hiver pour Micaela. Nous sommes vite ressorties, aucun modèle ne me plaisait. Finalement, c’est dans la boutique de jeux que j’ai fait quelques achats. En Italie, les filles ont joué à un jeu super sympa avec leurs cousins et j’en ai trouvé une version semblable dans ce magasin. Je l’ai prise. Puis, j’ai regardé les autres jeux. Il y avait un jeu de stratégie sur le thème de la basse-cour dont j’ai lu la règle. Et voilà que, tout à coup, ça me reprend ! Je ne savais plus quel jeu je devais acheter. Je suis allée voir le vendeur. — Pourriez-vous m’expliquer la différence entre ces deux jeux ? lui ai-je demandé. — Oui, bien sûr. Vous les destinez à des enfants de quel âge ? — A mes filles qui ont presque sept ans et presque cinq ans. — Ce sont deux jeux différents. Celui-ci, avec la sorcière, est un jeu de décision, de prise de risque. Vos deux filles pourront y jouer ensemble, mais il risque de lasser la plus grande. Le deuxième, avec les poules, est un jeu de stratégie. Il est plus complexe et, une fois que les règles sont bien assimilées, votre plus grande fille prendra vraiment plaisir à jouer. Par contre, pour la plus jeune, ce sera peut-être un peu plus difficile. Il faudrait qu’elle puisse faire équipe avec un adulte. J’ai regardé les deux boîtes de jeu devant moi pendant un bon moment. Lisa me regardait sans comprendre mon indécision. — Je prends les deux. Mes filles ont besoin de jouer. Le vendeur était sympa. Il m’a dit : — Mon ordonnance : jouer une fois par jour pendant dix jours !! AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE Prenons ce petit passage du texte : « Vos deux filles pourront y jouer ensemble, mais il risque de lasser la plus grande. Le deuxième, avec les poules, est un jeu de stratégie. Il est plus complexe et, une fois que les règles sont bien assimilées, votre plus grande fille prendra vraiment plaisir à jouer. Par contre, pour la plus jeune, ce sera peut-être un peu plus difficile. Il faudrait qu’elle puisse faire équipe avec un adulte. » Imaginons que je n'ai pas deux filles, mais deux fils ! comment se transforme ce passage ? REPONSE  DANS LA NEWSLETTER. SUIVEZ-MOI SUR TWITTER @1FrenchThing ECRIVEZ-MOI frenchday@gmail.com PINTEREST : http://j.mp/SjSKHR www.onethinginafrenchday.com www.cultivateyourfrench.com

 De Saint-Lazare à Saint-Augustin | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:57

Je ne sais pas si c’est lié au temps qui devient gris et humide, ou bien à autre chose, mais en ce moment, j’ai du mal à prendre des décisions. C’est souvent pour des choses qui n’ont en réalité que peu d’importance. Par exemple, ce midi, je n’arrivais pas à me décider entre aller à pied jusqu’à Saint-Augustin pour prendre la ligne 9 (j’allais voir un film au musée Guimet) ou bien prendre le couloir de correspondance entre les deux stations. Les deux chemins avaient chacun leurs avantages et leurs inconvénients, qui s’annulaient respectivement, paralysant ainsi mon choix. Je me disais à peu près ceci : — Si j’y vais à pied, je devrais traverser plusieurs rues, donc attendre aux feux. Il commence à pleuvoir et je n’ai pas mon parapluie. Et puis, l’entrée du métro se fait par la tête de la station ce qui me ferait remonter le quai en surface pour rien. Je n’aime pas faire les choses pour rien. D’un autre côté, prendre la correspondance souterraine nécessite de descendre en profondeur, en empruntant plusieurs escalators les uns à la suite des autres, jusqu’au quai de la ligne 14. De là, je devrai prendre ce couloir interminable entre les deux stations. Bon, le couloir, lui, me permettrait d’arriver en queue de station et sans être mouillée par la pluie. J’en étais là de mes réflexions, quand la réponse s’est faite évidente. Dehors ! On est toujours mieux dehors ! Et puis pour se rendre à la station Saint-Augustin, on passe boulevard Haussmann devant l’immeuble où a habité Marcel Proust ! C’est une sorte de pèlerinage littéraire-sentimental-nécessaire ! (règle des trois adjectifs !) AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE concordance des temps Prenons cette phrase : « Si j’y vais à pied, je devrais traverser plusieurs rues, donc attendre aux feux. » Je vous propose de changer le sujet « je » par « vous » et de mettre la phrase au passé. REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 Les rêves gaulois | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:30

J’ai mal dormi la nuit dernière. Je ne souffrais pas d’insomnie, mais Lisa est enrhumée (déjà !) et nous avons été réveillés par ses pleurs toutes les deux heures environ. A chaque fois que j’ai été réveillée, j’étais en plein rêve. Je faisais des rêves gaulois avec d’immenses guerriers blonds qui se battaient avec leurs grandes épées, des druides qui étudiaient le ciel pour lire l’avenir, des personnages fantastiques sculptés sur des bijoux féminins. Je remonte en arrière. Le jour où nous sommes allés à la pointe du Raz avec mon père, vous vous souvenez? C’était fin juillet. Il y avait pas mal de route à faire et nous avons écouté la radio. J’ai entendu un historien spécialiste des Gaulois. Il était interviewé et c’était passionnant. J’ai réalisé en l’écoutant que je ne connaissais pas grand-chose sur les nos célèbres ancêtres. J’avais de vagues souvenirs d’avoir appris le nom de Vercingetorix en primaire, mais c’était à peu près tout. En écoutant l’historien parler des découvertes archéologiques, du croisement de ces découvertes avec l’étude des textes grecs ou romains parlant des Gaulois, j’ai eu envie d’en savoir plus. Depuis deux semaines maintenant, je lis un livre écrit par cet historien et j’ai découvert tout un univers. Vous serez peut-être étonnés que les découvertes soient si récentes, mais c’est en grande partie dû au fait que les Gaulois étaient des peuples qui n’écrivaient pas. Cet apprentissage était réservé aux druides, qui tenaient plus de Pythagore que de Merlin l’Enchanteur. Tous les soirs, je lis quelques pages et j’en découvre un peu plus sur le mode de vie des Gaulois, leur évolution, leur art, leur religion, leur économie, leurs guerriers ou les druides. Et je sais maintenant que le contenu de ces pages, déchiffrées dans la fatigue brumeuse du soir, peuple mes rêves de fantômes celtes. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE tenir plus de... que de... Les druides tenaient plus de Pythagore que de Merlin l’enchanteur. En suivant le même schéma de phrase, mais au présent, comparons les éléments suivants : — Les crêpes / pancake / tortilla. — Le lynx / chat / tigre. — Nous / des Celtes / des Romains. REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 Premier cours de danse | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:58

Aujourd’hui, Micaela a eu son premier cours de danse indienne. Avant le cours, elle était tellement impatiente qu’elle a eu du mal à s’endormir pour la sieste. Felicia, elle, ne se demandait qu’une seule chose : verrait-elle sa sœur danser? A seize heures vingt, toute ma petite troupe était dehors et nous attendions le bus. Micaela n’arrêtait pas de me poser des questions alors que nous voyagions : est-ce qu’elle pourrait mettre une jupe qui tourne? pourrait-elle emmener ses bracelets? est-ce qu’elle allait danser pieds nus? et surtout, est-ce qu’elle pourrait porter un prénom indien pour le cours? — Kajol, ça me plairait bien. Ou bien Naïna. — Micaela, le cours n’a pas commencé ! On verra tout ça avec le professeur. Ce qui était drôle c’était que Lisa répétait chacune des questions de Micaela avec un air sérieux, comme si elle était son avocate personnelle chargée de bien me faire comprendre ses requêtes. Lorsque nous sommes arrivées, mon amie Géraldine (grâce à qui j’ai repris la piscine) était déjà là avec ses deux filles. Nous nous sommes éclipsées et à dix-huit heures, nous étions de retour pour une petite représentation. Les petites élèves nous ont montré une courte chorégraphie, puis elles nous ont mimé un conte et enfin elles ont lancé des pétales de roses dans les airs. Micaela était rayonnante de joie. Devinez ce qu’elle m’a dit en rentrant à la maison ! AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français.UN PEU DE GRAMMAIRE conjugaison Micaela pose toute une série de questions : est-ce qu’elle pourrait mettre une jupe qui tourne? pourrait-elle emmener ses bracelets? est-ce qu’elle allait danser pieds nus? et surtout, est-ce qu’elle pourrait porter un prénom indien pour le cours? C’est un discours rapporté, il est au conditionnel. Je vous propose de passer ces questions à la première personne du singulier et au futur. Puis à la première personne du pluriel, mais en supprimant le « est-ce que » par la forme interrogative (inversion sujet-verbe) et inversement. REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 Du coup | File Type: audio/mpeg | Duration: 02:58

— Du coup, Felicia, tu peux prendre la poupée de Lisa et Lisa, du coup, tu peux prendre ma poupée ! Micaela jouait à la maîtresse tout à l’heure et pratiquement chaque phrase commençait par « du coup », ce qui m’a fait sourire, car nous avions justement parlé de cette expression à la mode hier avec mon mari. Mon mari prend le bus entre la gare Saint-Lazare et son travail dans le quinzième arrondissement. C’est peut-être légèrement plus long que le métro, mais il y a moins de monde et il a souvent une place assise, ce qui lui permet de lire. Pendant ses trajets, il lit souvent le Télérama de la semaine. Hier soir, il me racontait donc qu’il était en train de terminer un courrier des lecteurs sur le virus « Dukhou » quand une femme au téléphone dans le bus avait utilisé l’expression : — Du coup, on voit ça ce soir ensemble ! J’ai lu ce courrier des lecteurs ce matin, et c’est vrai qu’il est très drôle. Je ne résiste pas, je vous en cite le passage de conclusion. « La virulence de Dukhou est telle qu’il semble avoir eu raison de la précédente grippe linguistique due au virus Vouala, même si l’on observe chez certains patients la double pathologie. » Les oreilles en alerte, je repère maintenant le Dukhou chez les autres. Par exemple chez une amie que j’ai eue tout à l’heure au téléphone. — Voilà, du coup, on se voit plutôt au parc demain ? Et moi, du coup, je me demande si j’utilise cette expression ! Il me semble que non, à moins que je ne m’en rende pas compte. Et chez vous, quelles sont les expressions à la mode ? AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE Mon mari prend le bus pour se rendre au travail. Je vous propose de remplacer « le bus » et « au travail » par le pronom qui correspond. REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 A la bibliothèque Chaptal | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:58

Aujourd’hui, je suis allée travailler à la bibliothèque Chaptal, à Paris. C’est une bibliothèque municipale située dans le neuvième arrondissement, à dix minutes à pied de Saint-Lazare, en remontant vers Pigalle, et à deux pas du Musée de la vie romantique. Je suis allée à cette bibliothèque pour la première fois cet été, entre mon séjour en Bretagne et mon séjour en Italie. J’avais besoin de travailler en dehors de la maison, dans un endroit calme et où je puisse me connecter à Internet. Cette bibliothèque s’est révélée être l’endroit idéal. Elle est installée dans un ancien hôtel particulier auquel on accède par une porte cochère. La première fois que j’y suis allée, je ne m’attendais pas à ce genre de bâtiment. C’était étrangement décalé de traverser les salons parquetés, transformés en bibliothèque, pour accéder à l’espace multimédia. Ce jour-là, le monsieur qui m’a accueillie m’a demandé mon nom et mon prénom pour m’inscrire dans le fichier de la bibliothèque. — Ah, Laetitia, comme dans la chanson de Gainsbourg ! L, a, e dans l’a, t-i, t-i, a. Un des meilleurs albums de Gainsbourg, a-t-il dit. — Mes parents m’ont justement appelée comme ça grâce à cette chanson. — Maintenant, je vais avoir la chanson dans la tête tout le reste de l’après-midi. Je suis retournée à la bibliothèque deux fois après l’Italie, pour terminer d’écrire mon texte pour le concours dont je vous ai brièvement parlé sur Twitter. Il s’agissait du concours du premier roman jeunesse lancé par les Editions Gallimard, Télérama et RTL (une station de radio privée) à l’occasion des quarante ans de Gallimard Jeunesse. Cela m’a fait plaisir d’y participer. Depuis, j’ai décidé d’essayer de continuer à venir travailler à la bibliothèque au moins une fois par semaine. NOUVEAU : plus de photos sur le «board» Pinterest du podcast! C’est encore un peu brouillon, mais je m’organise! http://j.mp/SjSKHR AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE La place de l'adjectif Prenons « une bibliothèque municipale ». Imaginons que vous deviez rajouter, les uns après les autres, les adjectifs suivants : grande, française, belle. Tous se rapportent à la bibliothèque municipale, bien sûr. Comment les placez-vous? REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 La poésie de Pierre Ruaud | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:06

La semaine dernière, c’était la rentrée scolaire. Micaela est maintenant en CE 1, Felicia est en grande section de maternelle et Lisa est entrée en petite section de maternelle. Tout s’est bien passé. Lundi, Micaela a collé en classe un petit poème dans son cahier de poésie. Et le soir même, quand je lui ai demandé si elle avait des devoirs, elle m’a répondu : — Il faut lire le poème. C’est facile ! Ce matin, nous avons ouvert ensemble son agenda pour regarder les devoirs pour jeudi. Il y avait écrit : « Apprendre les deux premières strophes ». — J’ai écrit ça, mais je ne comprends pas ce qu’il faut faire, m’a dit Micaela pas plus embêtée que ça. — Eh bien, ça veut dire que tu dois apprendre les deux premiers paragraphes du poème, lui ai-je répondu. Micaela m’a soudain regardée avec de grands yeux affolés. — Apprendre ! Mais je ne pourrai jamais ! Et Micaela s’est mise à pleurer. La pauvre ! — Mais si tu peux, lui ai-je dit. Ta maîtresse te le demande parce qu’elle sait que tu peux le faire. Nous avons travaillé les deux premières strophes du poème ensemble. Et Micaela, après quelques répétitions hésitantes, a fini par les savoir par cœur. Ensuite, elle était tellement fière d’elle-même qu’elle ne pouvait s’empêcher de venir me voir toutes les cinq minutes. — Dis, Maman, je te récite le poème? Allez, encore une fois ! C’est trop bien. Résultat, je le sais aussi. Donc, je vous le récite, ce petit poème mignon comme tout? AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE jamais On dit toujours qu'il ne faut jamais dire jamais. Mais, parfois, le mot sort tout seul de la bouche ! Pour dire qu'on ne pourra jamais faire quelque chose, on utilise le futur. Je vous propose de conjuguer le verbe pouvoir pour les cas suivants : — Ils ne (pouvoir) jamais arriver à temps. — Nous ne (pouvoir) jamais traverser la rivière à la nage. — Tu ne (pouvoir) jamais avoir ton permis en quatre semaines ! Puis, de parler au passé. Par exemple "Micaela n'aurait jamais pu apprendre le poème". REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 Chez Carette | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:18

Aujourd’hui, c’était la rentrée pour Natasha et moi. Nous devions nous retrouver à Paris. Comme je devais passer au musée Guimet payer des places de spectacles, Natasha m’a fait une proposition. — Tu seras à Iéna, c’est ça ? m’a-t-elle demandé lorsque nous nous sommes parlé au téléphone. — Oui, à Iéna. — Je connais un bon salon de thé Place du Trocadéro. Carette. Tu connais? — Oui, j’y suis allée il y a très longtemps, un soir, avec Janet. Je veux bien y retourner. — On se retrouve là-bas à quatorze heures trente, ça te va ? — Entendu. Le salon de thé, qui fait aussi restaurant, est coincé entre deux grands cafés. Nous avons été installées à l’intérieur, mais côté terrasse. C’était bien. Après avoir étudié le menu avec intérêt, j’ai commandé une tarte aux fraises et Natasha a commandé un chocolat chaud accompagné d’un macaron à la rose. — Je suis désolée, Madame, m’a dit la serveuse, mais nous n’avons plus de tartes aux fraises. De ma place, je pouvais voir la longue vitrine remplie de gâteaux et je distinguais parfaitement les tartes aux framboises. — Dans ce cas, je vais prendre une tarte aux framboises, s’il vous plaît. Pendant que nous attendions notre commande, nous avons discuté de notre travail commun : la newsletter de Cultivate Your French qui rencontre un petit succès. Puis notre commande est arrivée. Je n’avais d’yeux que pour ma tarte, elle était si belle! Elle était surplombée d’une petite plate-forme de confiture sur laquelle était déposé un brin de lavande. J’ai retiré le brin de lavande et j’ai goûté la confiture : elle s’était imprégnée du parfum de la lavande. Puis j’ai mangé quelques framboises et j’ai découvert le dôme de crème à la vanille à l’intérieur de la tarte. J’ai terminé par le sablé breton, très à la mode en guise de pâte en ce moment. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE Les demi-heures Dans le texte, Natasha me donne rendez-vous à quatorze heures trente. Comment dîtes-vous les heures suivantes : — 9h30 — 10h30 — 15h30 — 17h30 — 12h30 — 00h30 REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 La serenata | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:41

Quelques jours avant le mariage de Vincenzo et Marina, nous avons été invités à participer à la Serenata ! ou la sérénade en français. C’est comme dans Roméo et Juliette, le futur marié vient chanter sous les fenêtres de sa fiancée. C’est une tradition encore bien vivace à Putignano, où habitent les futurs mariés. Vincenzo avait commandé des musiciens qui sont venus chanter avec lui, accompagnés de leur guitare, des chansons humoristiques en dialecte. La famille et les amis étaient là. Bien sûr, Marina, la fiancée de Vincenzo, n’était pas au courant. Nous nous sommes retrouvés dans le centre-ville de Putignano aux environs de vingt-deux heures trente, on nous a distribué les paroles de certaines chansons qui allaient être interprétées, puis nous nous sommes rendus à pied jusque chez les parents de Marina. Vincenzo l’a appelée « Marina, Marina ! » Marina est apparue au balcon. Et la musique a commencé, mais fut vite interrompue par un voisin. — Qu’est-ce que vous faites ? Vous allez réveiller ma mère ! Elle a quatrevingt quinze ans ! Après quelques explications, la Serenata a pu reprendre et nous nous sommes bien amusés. Vincenzo a chanté, puis les musiciens ont pris le relai. Marina est descendue. Elle a fait la bise à tout le monde et la fête a continué. Nous avons eu un spectacle qui a bien duré une heure. On a aussi beaucoup ri, car les chansons faisaient souvent référence aux futurs mariés en se basant sur leurs défauts respectifs, légèrement accentués pour l’occasion, vous vous en doutez bien. Puis, la mère de Marina (qui était de mèche avec son futur beau-fils) a dressé un buffet de focaccia et tout le monde a picoré un peu avant de rentrer. Je n’ose même pas imaginer une serenata par chez moi ! Les voisins appelleraient la police. Ah, vous vous demandez si le bruit a réveillé la pauvre maman du voisin ! Eh bien même pas ! AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE impératif Nous allons interpréter le personnage de Vincenzo qui demande, à l’impératif, à Marina plusieurs choses. — Venir en bas. — Descendre tout de suite. — Chanter avec lui. — Ne pas rire (ce n’est pas sa faute s’il chante faux). — Goûter le focaccia. — Lui faire un sourire. — Ne pas l’interrompre. — Lui donner la main. — L’embrasser. REPONSE DANS LA NEWSLETTE

 La récolte des olives | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:13

Mercredi 5 septembre 2012 La récolte des olives Un soir, Vincenzo et Marina (sa fiancée) sont passés nous chercher avant d’aller à Monopoli assister à une fête. Ils étaient arrivés en avance, nous en avons profité pour faire ensemble un tour de la masseria où nous logions. La masseria se trouvait à moins d’un kilomètre de la ville de Noci, sur une petite route en lacets ne permettant le passage que d’une seule voiture à la fois et bordée de murets en pierres plates. Stress garanti ! La masseria était composée d’un grand bâtiment datant des années trente, dans lequel se trouvait notre location et d’autres logements, et de bâtiments techniques pour la production d’huile d’olive situés à la lisière de champs d’oliviers. Pendant deux semaines, nous avons été les seuls habitants. Ce soir-là, Vincenzo nous a expliqué comment étaient récoltées les olives. Son père possède un grand terrain avec des oliviers, il a donc quelques connaissances sur le sujet. La récolte a lieu en fin d’année, au mois de décembre. A l’aide d’une sorte de râteau qui est passé le long des rameaux de l’arbre, on fait tomber les olives dans un filet étendu autour de l’arbre. Il nous a expliqué qu’on pouvait aussi utiliser une sorte de canne électrique qui secouait les rameaux. Il nous a montré les grandes caisses dans lesquelles on peut stocker trois cents kilos d’olives. Trois cents kilos donnent environ trente-trois litres d’huile, mais le rendement varie chaque année en fonction de la qualité des olives. Vincenzo nous a enfin expliqué que certains domaines, immenses, attendent que les fruits tombent tout seuls des arbres. Dans ce cas, l’huile ne peut avoir l’appellation d’huile vierge. Les moustiques ont commencé à arriver et nous sommes partis pour Monopoli. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français.UN PEU DE GRAMMAIRE jeu sur une phrase. Prenons cette phrase : « Il nous a montré les grandes caisses dans lesquelles on peut stocker trois cents kilos d’olives. » Je vous propose de changer le « il » en « vous », le « nous » par le pronom de la troisième personne du pluriel, « caisses » en « bacs » et les « trois cents » en 319 à écrire en lettres. Au travail ! REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 A la mer, Chiatona! | File Type: audio/mpeg | Duration: 04:01

A l’occasion de la rentrée, je vous propose une semaine italienne avec des textes inspirés de nos deux très dépaysantes semaines de vacances dans les Pouilles, en Italie. A la mer ! Chiatona La semaine de notre arrivée, le cousin de mon mari, Vincenzo (le futur marié), nous a fait découvrir une jolie petite plage à Pilone, au sud de Monopoli. Mais, il y avait beaucoup de monde et la route était tortueuse pour s’y rendre. Mon mari m’a proposé de passer de l’autre côté, de quitter la mer Adriatique pour la mer Ionienne. — Nous allons aller à Chiatona, c’est là que j’allais quand j’étais petit. Tu verras, il n’y aura personne. Le lendemain, nous avons donc quitté la masseria un peu avant huit heures. La route pour Chiatona était effectivement plus directe, avec de grandes portions de quatre voies. Nous étions garés sur le front de mer avant neuf heures. Mais sur la plage, il y avait déjà beaucoup de monde ! Nous avions presque l’impression d’être des retardataires. Et ce jour-là, il y avait du vent. Nous avions un parasol que nous ne sommes pas arrivés à maintenir dans le sable. Les parasols des autres personnes sur la plage étaient tous lestés par un sac en plastique rempli de sable et attaché par une ficelle à une baleine du parasol. Le soleil tapait déjà fort. — Bon, les filles se baignent un peu et on rentre, ai-je dit. On ne peut pas rester à la plage sans parasol. Les filles, enduites de crème solaire et frétillantes d’excitation, sont parties se baigner avec mon mari. Je patientais sur la plage, avec Lisa, quand le monsieur installé derrière nous est venu me voir. Il avait un sac à la main et j’ai compris qu’il me proposait d’installer notre parasol. — Non parlo italiano, lui ai-je dit. — Si, si, francese, m’a-t-il dit en me faisant un signe de la main. Il a creusé un trou profond avec la pelle de Lisa. Lisa qui le regardait faire avec incrédulité. Il m’a ensuite demandé d’aller chercher un peu d’eau pour mouiller le sable autour du parasol afin de bien le maintenir. Puis il a rempli le sac et l’a accroché à une baleine. Sa femme et sa belle-sœur sont venues nous saluer. Lorsque les filles sont revenues de leur baignade, elles ont découvert le parasol. — On peut rester, alors ? a demandé Micaela. — Oui, on reste et on va se baigner. Micaela, nos deux voisines et moi-même sommes allées nous rafraîchir. De la mer, on voyait les grues de Taranto qui, de loin, ressemblent à d’immenses girafes. C’était une belle matinée en Italie. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE accords Prenons cette phrase : « Les filles, enduites de crème solaire et frétillantes d’excitation, sont parties se baigner avec mon mari.» Et changeons «Les filles» par «Les garçons»? Qu’est-ce qui change dans la phrase? REPONSE DANS LA NEWSLETTER!

 La pointe du Raz | File Type: audio/mpeg | Duration: 04:17

LE PODCAST PART EN VACANCES! RETOUR DÉBUT SEPTEMBRE. BEL ÉTÉ A VOUS! A BIENTÔT. Mon père avait survolé quelques pointes hier. Ça nous a donné envie d’aller faire un tour à la pointe du Raz, l’une des plus à l’ouest de France. C’est un endroit sauvage et magnifique qui se trouve à un peu plus d’une heure de route de La Forêt Fouesnant. Nous avons mis plus de temps que ça, car nous avons manqué la bonne route sur un rond-point et nous étions embarqués dans la mauvaise direction sans pouvoir faire demi-tour ! Une fois sur place, nous avons fait une longue promenade sur le sentier côtier, au milieu des bruyères en fleur, jusqu’à la statue de Notre-Dame des naufragés. La pointe du Raz est connue pour ses violents courants marins. On les voit bien tout à la pointe, on dirait deux forces qui s’affrontent, la mer se tord dans un sens et dans un autre, comme un linge qu’on essore. Je n’imagine même pas l’effroi des bateaux à voile pris dans ces serpents diaboliques. Il a beaucoup plu ce matin et il pleuvait encore lorsque nous sommes arrivés. Mais alors que les filles observaient les petits escargots qui traversaient le chemin, nous avons vu les nuages se déchirer comme du coton et le ciel bleu apparaître par petits bouts. Lorsque nous sommes arrivés au sémaphore, il faisait soleil. Après avoir bien profité de la vue, nous sommes retournés, fourbus, à la voiture (mon père et moi avons porté les deux plus jeunes sur nos épaules) et nous avions faim. Il était trop tard pour rentrer déjeuner à la maison. J’ai appelé mon mari et il nous a trouvé sur Internet une crêperie à Audierne. Oh là là, quelles crêpes ! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas régalée comme ça. L’après-midi était bien entamée lorsque nous sommes sortis du restaurant, nous avons décidé de continuer notre route. Nous sommes allés à Saint-Anne La Palud, une grande plage dans la baie de Douarnenez. Nous étions de retour à La Forêt Fouesnant pour le dîner. Il faisait beau. C’est ça une journée bretonne. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées.

 Vol de jour | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:43

Aujourd’hui, nous étions jeudi, le jour de la semaine que mon père attendait avec impatience, avec une grande impatience ! Car c’était le jour de son rendez-vous à l’aéroclub de Quimper pour un vol d’une demi-heure. Cela faisait plus de trente ans que mon père n’avait pas piloté. Nous sommes arrivés à l’aéroclub une bonne demi-heure en avance. Nous avons discuté avec la sympathique secrétaire (qui s’appelait Laetitia !). Mon père lui a montré son carnet de vol et sa photo à bord de l’Ambassador sur lequel il a fait le tour de France aérien des jeunes pilotes en 1961. Les filles n’en revenaient pas de voir que leur Papy avait été un jeune homme. — Non, c’est pas toi sur la photo ! Tu nous fais une blague ! a dit Felicia. Laetitia a jeté un œil à la photo. — Très bel avion ! Puis l’instructeur est venu chercher mon père. Dès que les filles ont vu leur Papy monter dans l’avion, elles se sont mises à sauter de joie. — Oh, c’est Papy qui monte dans l’avion ! Oh, son avion est vert ! Oh, ça y est, il part ! Le petit avion a quitté le parking de l’aéroclub pour remonter la piste. Il a alors disparu de notre champ de vision, puis tout à coup nous l’avons vu arriver à fond dans l’autre sens et s’envoler ! Nous l’avons suivi des yeux le plus longtemps possible. Papy était parti dans les airs ! En attendant son retour, nous avons profité du jardin de l’aéroclub pour goûter tranquillement. Il y avait des habitués qui prenaient un verre. Un avion a atterri et est revenu sur le parking, un instructeur et un couple de retraités se sont extraits du cockpit. Ils avaient l’air aux anges ! Le temps de suivre tout le cérémonial de leur retour sur terre (prises de photos devant l’appareil, chaleureuses poignées de main à l’instructeur, retour à l’aéroclub un grand sourire aux lèvres) et le petit avion vert a subitement refait son apparition. Papy était de retour. Je prenais des photos avec le zoom et je peux vous dire qu’il avait aussi ce sourire ravi aux lèvres ! — C’est toi qui conduisais l’avion ? ont demandé les deux grandes. — Oui, j’ai piloté tout le temps ! Ah, ça fait du bien ! On a fait un petit tour au bord de la mer : pointe de la Torche, pointe de Penmarc’h, Benodet... La côte est magnifique vue du ciel ! C’était vraiment super ! AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées. REPERES : des explications sur le texte. UN PEU DE GRAMMAIRE « Cela faisait plus de trente ans que mon père n’avait pas piloté. » Cette construction de phrase peut vous servir dans vos conversations courantes. Commençons par la mettre au présent. Puis utilisons-la dans d’autres contextes. — (Je) Un mois / manger des courgettes — Dix minutes / pleuvoir — (Elle) Deux ans / pas parler français — (Nous) Une semaine / aller à la piscine — (Tu) Trois heures / voir Jean-Louis A vous de jouer ! REPONSE DANS LA NEWSLETTER

 Des crêpes avec Christine | File Type: audio/mpeg | Duration: 03:00

Mercredi 1er août 2012 Des crêpes avec Christine Hier, Christine, notre propriétaire, est passée en coup de vent nous dire un petit bonsoir. — Je ne reste pas longtemps, Laetitia. Je voulais savoir si vous étiez libres demain après-midi pour venir manger des crêpes à la maison. — Oui, bien sûr ! Après la sieste des filles, c’est bien ? — C’est parfait. A demain ! Et Christine est repartie dans sa petite Twingo grise. Cet après-midi, après la sieste, nous sommes donc partis, les filles, mon père et moi, chez Christine. C’est à environ dix minutes à pied du gîte. Il faut prendre le chemin qui passe devant les chevaux, qui traverse le bois, qui longe des champs de lin et on arrive chez Christine. De son jardin, on a une vue magnifique sur la baie. On voit jusqu’au Cap Coz ! Christine nous attendait. Elle avait préparé sa pâte, avec des jaunes d’œufs seulement, c’est sa méthode. Dès que nous sommes arrivés, elle a mis le billig à chauffer. Le temps de bavarder un peu et elle a pu mettre la première louche de pâte sur la plaque. Avec son rozell, elle a vite étalé la pâte. Au bout de quelques instants, elle a retourné la crêpe avec une spatule. — C’est pour qui la première crêpe ? — Moi ! a crié Micaela. — Qu’est-ce que je mets dans ta crêpe, Micaela ? Du beurre, du sucre, du chocolat ? — Oh, du chocolat, s’il te plaît ! a répondu la gourmande. — Moi aussi du chocolat ! ont crié ensemble Felicia et Lisa. — Chocolat pour tout le monde ! a dit en riant Christine. Nous avons tous eu notre crêpe, puis Christine nous a proposé d’essayer à notre tour. Mon père s’est lancé le premier. — Ah, pas mal Michel ! Tu te débrouilles bien ! l’a félicité Christine. Puis, je me suis lancée. Euh, je ne vous parlerai pas du résultat... AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées. REPERES : des explications sur le texte. UN PEU DE GRAMMAIRE imparfait / passé composé Attendre quelqu’un. Et si nous conjuguions ce verbe au présent, à l’imparfait et au passé composé et à la première personne du singulier en nous adressant à une femme que nous tutoyons ? Puis, je vous expliquerai la différence de sens, dans cet exemple, entre l’imparfait et le passé composé. REPONSE DANS LA NEWSLETTER.

 Kayak de mer à Cap Coz (2e partie) | File Type: audio/mpeg | Duration: 04:22

Le moniteur nous a laissé prendre nos repères. C’est vrai que c’était assez déroutant au début, surtout pour tourner. Je pagayais à gauche pour tourner à gauche alors qu’il fallait faire le contraire. En fait, c’est logique. Il faut pousser le bateau dans le sens contraire. Après quelques mouvements, ça allait. Mon mari avait l’air à l’aise. Les autres aussi. Il y avait un groupe de quatre jeunes qui n’étaient pas des débutants et qui sont partis tout de suite à toute vitesse. — Vous voyez cette bouée blanche ? nous a crié le moniteur. Nous allons la contourner par la droite et prendre la suivante par la gauche. J’ai suivi le groupe. C’était une drôle de sensation d’être assise sur l’eau et d’avancer si facilement. Le moniteur nous a décrit la baie autour de nous. — A droite, c’est Cap Coz, plus loin Beg Meil. En face à gauche, vous pouvez voir Concarneau. Et en face, ce sont Les Glénan. Nous allons nous rendre à la pointe de Cap Coz en longeant les rochers et faire demi-tour. Tout le monde est prêt ? Derrière une crique, au milieu des arbres, le moniteur nous a indiqué une belle demeure dont j’ai oublié le nom et que je n’ai pas vue. En passant au-dessus des rochers, j’ai eu peur. Mon kayak a frôlé l’un d’eux et je me suis retrouvée déséquilibrée. Le bateau a tangué, puis s’est rétabli. Je n’aurais pas aimé tomber à l’eau. Nous avons tous rejoint le moniteur qui nous a demandé de rassembler nos bateaux les uns contre les autres. — Ça va ? Pas trop mal aux bras ? Tenez-vous les uns aux autres pour ne pas dériver. Nous allons nous reposer quelques minutes avant de repartir. Nous avons pu admirer la vue, puis nous sommes repartis en sens inverse, mais cette fois plus au large. Les jeunes se sont amusés à s’arroser avec les pagaies et les trois garçons ont mis la fille à l’eau. Le moniteur a proposé à un jeune garçon d’échanger son kayak avec le sien. J’ai trouvé la manœuvre pour passer d’un kayak à l’autre assez périlleuse. Heureusement que la mer était calme ! Nous avons retrouvé la plage et nous avons porté les kayaks à deux pour les mettre sur la remorque. Je crois que c’est ça qui m’a le plus donné mal aux bras ! — Ça vous a plu? m’a demandé la dame qui m’avait adressé la parole plus tôt. — Oui, beaucoup. Et vous ? — C’était comme dans mon souvenir. Mais j’ai un peu mal aux bras. Pas vous ? — Pas pour l’instant. Ça viendra peut-être demain ! J’ai retrouvé mon mari qui, finalement, était très content de sa balade sur l’eau. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées. UN PEU DE GRAMMAIRE discours indirect libre à la manière de Jane Austen. Je viens de lire un article dans lequel il était question du style de Jane Austen et notamment de son usage du discours indirect libre. Utilisons cet outil stylistique avec le dialogue issu du texte d’aujourd’hui. Réécrivez le dialogue au style indirect (« La dame qui m’avait adressé la parole plus tôt m’a demandé... ») et gardez le « Et vous ? » et le « Pas vous ? » tels quels. — Ça vous a plu? m’a demandé la dame qui m’avait adressé la parole plus tôt. — Oui, beaucoup. Et vous ? — C’était comme dans mon souvenir. Mais j’ai un peu mal aux bras. Pas vous ? — Pas pour l’instant. Ça viendra peut-être demain ! REPONSE DANS LA NEWSLETTER.

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